Pour vivre
au rythme de l'Eglise universelle.
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FlashPress - Infocatho |
13, 14 et 15 mars 2005 (semaine 11) |
- "Ce qui importe particulièrement, c’est que nous soient données et que soient donc reconnues des règles du vivre ensemble qui nous permettent de vivre pleinement nos identités particulières et pleinement notre appartenance à des ensembles qui nous dépassent et nous relient les uns aux autres. ..."Sur cet arrière plan, le projet de la Fédération Protestante de France doit aujourd’hui répondre à des défis passionnants... la Fédération protestante me semble devoir répondre à trois exigences.* Une exigence de défense . Dans un pays où les cultes jouissent d’une vraie liberté, assurée par la Constitution, les Déclarations auxquelles il se rattache, la Loi de 1905 …nous devons, du fait de notre histoire, être solidaires de tous ceux qui verraient cette liberté leur être contestée. Notre propre liberté est à ce prix. * Une exigence d’accueil . Je suis frappé de voir que nos Eglises qui déjà accueillent en leur sein de nombreux membres « issus de l’immigration », ou qui partagent leurs lieux de culte avec des communautés constituées, algériennes, malgaches, chinoises, coréennes, camerounaises,… sont aujourd’hui, et bien sûr principalement dans les grandes villes, au défi d’un accueil beaucoup plus vaste dont elles n’ont pas encore pris la mesure. Il serait malhonnête de dire que nous y sommes prêts ; il serait naïf de le croire possible, sans profondes transformations dont je ne sais même pas si elles sont souhaitables. Mais à nous qui avons affirmé le nécessaire ‘accueil de l’étranger’ revient aujourd’hui, comme en boomerang, la question de l’accueil du coreligionnaire, souvent étrange parfois plus qu’étranger. * Une exigence de connaissance, de dialogue et de clarté . Là encore je vous renvoie au rapport qui vous a été distribué. Mais je souligne que l’essentiel est pour moi dans la compréhension que nos Eglises, membres de la Fédération Protestante de France, auront de la responsabilité qui leur incombe sur les plans théologique et ecclésiologique. La rencontre avec ces communautés pose inévitablement la question de l’insertion de notre foi dans une culture, dans une histoire, dans un rapport à l’Ecriture, question qui tout à la fois concerne notre expérience spirituelle et son insertion dans une tradition, mais interroge notre capacité à nous laisser transformer par la rencontre avec l’autre. Si cet autre est porteur de quelque chose qui vient de sa rencontre avec Dieu, il a quelque chose pour moi qui touche à ma rencontre avec Dieu. (texte intégral : FPF) Retour aux dépèches |