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2005-03-18 - Liban
LE PATRIARCHE RENCONTRE LE PRÉSIDENT BUSH.

Le président américain a réaffirmé mercredi devant le patriarche maronite Nasrallah Sfeir, en visite officielle à la Maison Blanche, que les Syriens devaient quitter le Liban.

"J'ai assuré à son Éminence que la politique des Etats-Unis est de travailler avec ses amis et ses alliés pour insister que la Syrie quitte complètement le Liban, que la Syrie retire toutes ses troupes du Liban, que la Syrie retire ses services secrets du Liban afin que le processus électoral soit libre et équitable", a déclaré M. Bush à la presse à l'issue de l'entretien.

"Son Éminence et moi-même avons discuté du Liban et de notre profond désir de voir le Liban être un pays véritablement libre, où les gens peuvent pratiquer la religion qu'ils veulent, où ils peuvent dire ce qu'ils pensent, où les partis politiques peuvent s'épanouir, un pays fondé sur des élections libres", a déclaré George W.Bush.

Le patriarche Sfeir a affirmé de son côté qu'il entendait "exprimer sa profonde gratitude au président Bush pour l'intérêt qu'il porte au Liban"... "Nous avons profité de cette occasion pour faire part au président Bush des vues et des aspirations de tous les Libanais", a-t-il ajouté.

"Les Libanais de toutes croyances sont inquiets de l'émigration de jeunes chrétiens et musulmans en raison du manque d'emploi et des conditions politiques étouffantes chez eux"... "Il est important de se rappeler que le Liban a été le premier pays démocratique dans la région. Peut-être n'était-ce pas une démocratie parfaite mais le Liban reste le foyer et le point de départ pour la propagation de la démocratie dans la région".

"Nous espérons, en tant que Libanais, que grâce à l'effort de nos amis dans le monde, nous seront capables de bâtir un avenir meilleur au sein d'un Liban libre, indépendant, pluraliste et souverain", a souligné encore le patriarche Sfeir.

Le patriarche est considéré comme l’une des personnalités les plus importantes au Liban et dans la diaspora libanaise. Il s'agissait de sa première rencontre avec le président américain et celle-ci intervient au moment où la Syrie a commencé depuis une semaine à replier ses quelque 14.000 soldats stationnés au Liban. (source et information : patriarcat maronite) )

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