Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
Dimanche de Pâques 27 mars (semaine 12)
 

-
2005-03-27 -
DANS LA LUMIÈRE PASCALE.


Plusieurs dizaines de milliers de fidèles ont assisté dimanche à la messe pascale sur la place Saint Pierre, les yeux tournés vers la fenêtre à laquelle le pape est apparu
presque un quart d'heure, silencieux sans pouvoir prononcer un seul mot.

Pour beaucoup de fidèles , "cela reste une bénédiction, même s'il n'a rien dit" et ils sont touchés, "Ca fait de la peine de le voir comme ça", commente-t-il. "Et puis, une messe de Pâques sans bénédiction, c'est quand même un peu étrange."

L'
ouverture de la fenêtre et l'installation du traditionnel tissu pourpre à son rebord laissaient entendre que le pape, soucieux de rester proche de ses fidèles pourrait leur adresser ait un message de sacrifice et de souffrance, au moment d'apparaître lors de la bénédiction "Urbi et orbi".

Mais à midi, quand Jean Paul II apparaît, c'est le cardinal Angelo Sodano, numéro deux du Vatican, qui lit un message de paix en son nom. Pendant une dizaine de minutes, croyants et curieux observent sur des écrans géants un pape malade, grimaçant à de nombreuses reprises et portant parfois la main au front, mais parvenant à signer la foule avec le bras. Malgré ses efforts poignants, il ne peut prononcer les paroles de la bénédiction "urbi et orbi"

Puis un micro a été approché de Jean Paul II et la foule s'est figée dans une attente pleine d'espoir. Mais le pape n'est pas parvenu à prononcer la formule rituelle de bénédiction accordant l'indulgence plénière à tous les présents. Dans un souffle rauque, il n'a pu lâcher que quelques mots inintelligibles avant de renoncer, semblant essuyer une larme d'un geste de la main.

A
ucune parole distincte ne parvient aux fidèles, qui remercient quand même le pape par des encouragements nourris. Le silence du souverain pontife émeut plus qu'il ne déçoit les fidèles. Une scène qui conclut dramatiquement des fêtes de Pâques "pleines de tristesse et de tendresse envers la personne du pape", selon l'expression du cardinal italien Achille Silvestrini dans la Stampa de dimanche.(source et information : Service de presse du Vatican-VIS)

Retour aux dépèches