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2005-03-26 -
RELIGION ET ÉGLISE DANS UNE SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION.

Une conférence internationale et interreligieuse sur la religion et les Église dans la société de l'information, s’est tenue à Moscou présidée par Leonid Reiman, ministre russe des technologies de l'information et communication.

Les participants de ce forum organisé par le « Centre de développement de technologies de l'information » ont discuté de la co- existence des religions dans l'espace virtuel et la télévision, ainsi que des acquisitions et des pertes spirituelles qu’occasionnent la société de l'information. Ils ont également cherché quels peuvent être les mécanismes et les critères à mettre en œuvre pour régler la capacité des médias électroniques et de l'Internet en vue de favoriser la santé spirituelle de la société.

A ce forum, on relevait la présence du  métropolite Kirill, chef du département étranger des Affaires extérieure de l’Église orthodoxe russe, de l’archevêque John Foley, président du Conseil de Pontifical des communications sociales, du nonce apostolique auprès de la Fédération de Russie, Mgr Antonio Mennini, de l’archevêque du diocèse catholique de la Mère de Dieu de Moscou, Mgr Tadeusz Kondrusiewicz, des délégués du Conseil de Muftis de la Russie, de la Fédération des Communautés juives de la Russie, et d'autres associations et organismes religieux.

Étaient également présent des experts scientifiques, des délégués de l’État, et experts en technologies de religion, de loi et d'information, pour rappeler quel était le devoir des journalistes et des informateurs religieux, afin de ne pas en rester à une interprétation superficielle de la religion.

Reconnaître, respecter, et rapporter: c’est ce que la religion et l’Eglise attendent des moyens de communication, a déclaré Mgr James Foley : "La religion est un élément essentiel de la vie humaine, c’est pourquoi la négliger ou même la nier dans les moyens de communication veut dire négliger ou nier une partie de la nature humaine"…"C'est le devoir de tous les opérateurs de l’information, même non-croyants, à s’informer et à être informés adéquatement aussi sur la religion, pour pouvoir faire des comptes rendus valides."

L’archiprêtre Vsevolod Chaplin, du Département pour les Relations avec les Eglises du Patriarcat de Moscou,  a regretté que "les journalistes réduisent délibérément la quantité des informations relatives à la religion", mais accordent une attention toujours plus grande à l’interprétation superficielle de la religion elle-même.

C’est ainsi, soulignait le représentant du patriarcat orthodoxe, que la majeure partie des médias se réfère au Carême comme à un simple aspect de la routine quotidienne, sans regarder les valeurs spirituelles, mais en fixant leur attention sur les repas de carême et les traditions relatives." (source : RIA Novosti)

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