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21, 22 et 23 mars (semaine 12)
 

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2005-03-23 - Australie
CONVERSIONS ET DROITS D'ASILE.

Parce qu’ils se sont convertis au christianisme, des clandestins iraniens et irakiens dont la demande de séjour en Australie a été refusée, risquent la peine de mort s'ils rentrent dans leur pays, en raison de l'application de la "charia".

Ces convertis font partie d'un groupe de 30 immigrés illégaux, actuellement dans des centres de rétention, dont les cas vont être revus après qu'ils ont épuisé toutes les procédures d'admission, a indiqué une porte-parole de la ministre de l'Immigration, Amanda Vanstone. Leur dossier va donc être réexaminés.
"Il y a toute une série de circonstances différentes chez ces personnes, dont des conversions au christianisme et des changements de situation dans leur pays d'origine".

Le Premier ministre John Howard a toutefois souligné que les demandeurs d'asile convertis au christianisme ne bénéficieront pas d'un traitement de faveur, précisant que les lois sur l'immigration n'avaient pas "de clause spéciale sur la chrétienté"... "L'idée que nous avons pris une mesure spéciale pour les gens qui se sont convertis au christianisme n'est pas exacte", a-t-il affirmé. "Il ne s'agit pour nous de dire que nous allons accorder des préférences spéciales".

"Nous n'en sommes pas moins préoccupés quand des gens peuvent démontrer qu'en ayant choisi une religion particulière, ils pourraient être persécutés s'ils retournent dans certains pays", a déclaré M.Howard.
Cette mesure a cependant soulevé, dans l'opinion publique australienne, l'inquiétude que des immigrés illégaux en détention puissent se convertir au christianisme, simplement pour augmenter leurs chances de rester en Australie.

La décision du gouvernement conservateur australien, régulièrement mis en cause pour la fermeté de sa politique d'immigration qui place systématiquement en détention les clandestins, intervient alors que la remise en liberté de 120 étrangers, détenus depuis plus de trois, serait également envisagée. Le "Sydney Morning Herald" a rapporté que ces personnes, dont la demande de visa a été refusée, pourraient ne pas être reconduites dans leur pays. (source : Agence CNS)

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