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2005-04-01 - Indonésie
IL NOUS FAUT SURTOUT DU PERSONNEL MÉDICAL.

“La population de Nias demande avec urgence des médicaments et des opérateurs sanitaires, mais il est plus facile de trouver les premiers que les seconds" déclare le P. Norbert Betan, qui se trouve à Banda Aceh.

Ce religieux de la Société du Verbe Divin (les verbites), essaie de repérer du personnel médical pouvant partir pour l'île voisine de Nias, dévastée par le tremblement de terre de lundi, depuis Banda Aceh, chef-lieu de la province occidentale indonésienne de Aceh où il réside.

Malgré mille difficultés, les Missionnaires Servites du Saint Esprit, une communauté de soeurs de Surabaya, se sont dites disponibles à envoyer sur l'île dévastée par le séisme un médecin et trois infirmières pour soigner les blessés, poursuit père Betan.

Les médias internationaux soutiennent aussi que dans les zones frappées, le besoin le plus urgent est celui en médicaments, ainsi qu'en eau et abris, soulignant toutefois que les aides arrivent avec une certaine lenteur. La principale localité de Nias, Gunungsitoli, est encore privée d'eau et d'électricité tandis que les communications téléphoniques avec l'île sont actuellement interrompus.

Des pelleteuses sont encore en train de creuser dans les décombres à la recherche de cadavres et d'éventuels survivants. Ce travail est rendu difficile par les nouvelles secousses qui se ressentent aujourd'hui encore dans la zone. Les rescapés et les secours viennent de recevoir la visite du président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono. Accueilli par les autorités locales, le chef d'État a visité quelques édifices dévastés et parlé avec les habitants, nombre desquels sont logés sous des tentes, ayant tout perdu dans cette catastrophe naturelle. (source et information : Agence Misna)

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