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26, 27 et 28 avril (semaine 17)
 

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2005-04-28 - Soudan
UNE GUERRE OFFICIELLEMENT TERMINÉE.


Les chefs religieux du Sud-Soudan exhortent à cesser les combats d'une guerre "officiellement terminée"..."Nous savons qu'il y a des combats qui se poursuivent, du fait des seigneurs de guerre, mais nous sommes heureux que la paix ait été signée."

"Nous ne voudrions pas de nouveau une guerre dans le Sud-Soudan, car nous l'avons officiellement terminée", a déclaré l'archevêque catholique Paulino Lukudu Loro au correspondant de l'agence œcuménique ENI à Nairobi.  

Comme lui, les responsables d'Églises soudanais réclament la fin des affrontements entre l'Armée populaire de libération du Soudan (APLM), le plus important  mouvement rebelle du sud, et d'autres groupes armés. 

Un accord de paix a été signé en janvier 2005, mettant fin à 21 années de guerre entre le Sud principalement chrétien et animiste et le Nord musulman, qui a provoqué le déplacement d'environ cinq millions de personnes. 

L'archevêque, qui s'exprimait au "Moi Africa Institute", dirigé par l'ancien président du Kenya, Daniel Arap Moi, a exhorté les groupes en conflit à mettre de côté leurs divergences pour le bien du pays. Évoquant la guerre civile qui a déchiré ce pays pendant presque un quart de siècle, dans l'État le plus grand d'Afrique,  l'archevêque a souligné que les "Soudanais du Sud n'ont pas eu l'expérience de la coexistence. C'est pourquoi il y a des divergences, mais le prix que tous ont payé a été énorme." 

Il a été souligné également le mal que font les divergences, parfois sanglantes, entre les ethnies. "En étant unis, vous surmonterez les énormes problèmes qui se dressent sur la voie de l'édification de la nation. Votre force réside dans votre diversité vécue dans un esprit de tolérance et de respect", avait lancé Daniel Arap Moi, qui a ouvert la rencontre. "Je vous demande d'abandonner tout ce qui vous divise et de vous entendre." 

Le
pasteur Moses Indorunyama, de l'Église épiscopalienne du Soudan, il a déclaré: "Nous voyons des divergences politiques et idéologiques entre les factions, mais elles n'existent pas parmi les citoyens ordinaires"..."Les Églises aspirent à la réconciliation, à l'unité et à la paix", a-t-il poursuivi. "Il faut que les leaders mettent de côté leurs différences, car elles désorientent la population." (source et information : ENI)

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