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2005-04-28 -
POUR UNE ÉGLISE ÉVANGÉLISATRICE.

Benoît XVI a souligné l’urgence d’annoncer l’Evangile au monde dans son homélie prononcée dans la soirée du 25 avril 2005 en la basilique saint-Paul-hors-les murs, à Rome. Il a en outre affirmé de s'attendre à une "floraison" renouvelée de l'Eglise. 

Après son intronisation, les papes ont l'habitude de se rendre d'abord à la basilique Saint-Jean-de-Latran, puis à Saint-Paul-hors-les-Murs et enfin à Sainte-Marie-Majeure.

Or, contrairement aux habitudes de ses prédécesseurs, il ne s’est pas d’abord rendu à la basilique Saint-Jean de Latran, qui est la cathédrale de l’évêque de Rome. En se rendant d'abord à la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, il a voulu marquer que l’Église de Rome ne peut être que missionnaire.

Il l'a souligné dans son homélie : "Un pèlerinage aux racines de la mission, de cette mission que le Christ ressuscité confia à Pierre, aux apôtres et aussi de façon particulière à Paul, le poussant à annoncer l'Evangile aux Gentils (aux Nations - Gentes en latin), jusqu'à atteindre cette ville", où, après avoir longuement prêché le règne de Dieu, il a été tué".

..."Comme successeur de Pierre, je suis ici pour revivifier dans la foi cette grâce de l'apostolat, parce que Dieu, selon une expression de l'Apôtre des Gentils, m'a confié la sollicitude pour toutes les Églises", a alors expliqué le pape. ...C’est "un geste de foi, que je fais en mon nom mais aussi (…) en celui du diocèse de Rome et (…) de l'Église universelle".

C’est alors que Benoît XVI a lu en latin des passages de la première Lettre de saint Paul aux Romains, dans le Nouveau Testament. "Avant qu'il arrive à Rome, l'Apôtre écrit aux chrétiens de cette ville, capitale de l'empire, sa lettre la plus importante sur le plan doctrinal", a-t-il ensuite commenté.

Le pape a aussi affirmé que le XXe siècle, comme les premiers temps de l’Église avait été un temps de martyre, ce qu’avait manifesté Jean-Paul II par la mise à jour du Martyrologe et la canonisation et béatification de nombreux martyrs de cette époque. "Si donc le sang des martyrs est semence de nouveaux chrétiens au début du 3e millénaire, il est légitime de s'attendre à une floraison renouvelée de l'Église".

Il a entonné la prière du 'Pater noster', chanté par l’assemblée, notamment par le chœur des bénédictins responsables de la basilique. Après avoir donné sa bénédiction finale, Benoît XVI a remonté la nef devant la foule enthousiaste avant de rejoindre sa voiture vers 19h, en direction du Vatican. (source et information : Service de presse du Vatican-VIS)

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