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5, 6 et 7 mai 2005 (semaine 18)
 

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2005-05-07 - Sri Lanka
LA RECONSTRUCTION ET LA RÉINSERTION DES RÉFUGIÉS.

Après le raz-de-marée, la reprise de la vie quotidienne des populations au Sri Lanka procède avec difficulté, malgré le travail des autorités civiles et les efforts des organisations non gouvernementales et des communautés religieuses.

Le bilan de la tragédie est de 40.000, dont 9.000 enfants, 6.000 disparus, 90.000 maisons détruites, et des centaines de milliers de réfugiés qui vivent dans des tentes ou dans des campements provisoires. Parmi eux, les pêcheurs préfèrent souvent ne pas aller dans les camps installés par le gouvernement, mais rester près des plages pour pouvoir reprendre graduellement leurs activités, reconstruire des barques et reprendre les activités de pêche.

L’Église a beaucoup fait durant la phase d’urgence. Maintenant dans cette phase suivante, elle veut affronter le problème du reclassement des réfugiés et la reconstruction des habitations détruites.

Des représentants des Églises locales, dans un message envoyé à l’Agence Fides, remercient pour le soutien reçu des Églises du monde entier et des Œuvres Pontificales Missionnaires d’Amérique, d’Angleterre, d’Australie, de France. Grâce aux fonds reçus, les Œuvres Pontificales Missionnaires du Sri Lanka ont contribué à plusieurs projets dans les domaines de l’instruction et la reconstruction.

En effet, l’aspect de la rééducation psychologique est de grande importance lui aussi. Il faut aider les gens à prendre en charge leur deuil, à ne pas arrêter de regarder la vie avec espérance, et surtout, aider les dirigeants des communautés pour qu’ils puissent redonner la confiance à la population.

De son côté, le gouvernement a lancé la campagne « Bounce Back Sri Lanka » organisé par l’Organisme national pour le Tourisme ; c’est un projet qui a pour but de relancer le tourisme dans l’île pour chercher à remettre sur pieds l’économie du pays. Le tourisme devient ainsi lui aussi un instrument de solidarité. Le Sri Lanka, qui fut appelé par Marco Polo "l’île la plus belle du monde", veut mettre en valeur au maximum son propre patrimoine artistique, naturel et culturel que le raz-de-marée a endommagé, mais qu’il n’a pas anéanti. (source et information : Agence Fides)

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