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2005-05-13 -
"ECCLESIA IN AFRICA", LE POINT DE LA SITUATION.

A la lumière de l’Exhortation Apostolique "Ecclesia in Africa" de Jean Paul II en 1995, et 10 ans après sa publication les 6 diocèses du Sud et du Nord Kivu font le point de la situation de l’évangélisation dans la région orientale de la RD Congo.

"C’est une journée à inscrire dans les annales de l’Église locale du Kivu", déclare l’abbé Jean Baptiste Ruhangamugabu, secrétaire de l’Assemblée des évêques du Kivu, à propos de cette rencontre qui s’est ouverte le 9 mai a Bukavu ; elle a réuni une trentaine de représentants des six diocèses du Nord et du Sud du Kivu (Butembo-Beni, Goma, Uvira, Kasongo, Kindu, Bukavu).

Établissant une comparaison avec la situation politique du Pays, le secrétaire provincial ajoute : "Il faut reconnaître que la situation socio-politique de notre pays a donné un sens univoque à la parole ‘jugement’. Quand les politiques demandent le jugement de la transition, ils ont en tête un schéma unique. Pour eux, jugement signifie, dans l’enregistrement des échecs, les responsabilités, et punir les coupables. Il n’en est pas ainsi dans l’Église".

Il s’agit en fait de s’interroger sur les progrès faits par l’Église du Sud et du Nord du Kivu dans les dix dernières années. Les responsables des Économats Généraux, de la coordination des écoles catholiques, des commissions "Justice et Paix" et des communications sociales, des Bureaux pour le développement, ont discuté jusqu’au samedi 14 mai, de l’enseignement de l’Exhortation post-synodale "Ecclesia in Africa", et de son application au Kivu, de la communion dans l’Église, et dans ses structures particulières, de l’engagement de l’Église/Famille dans le processus électoral au Congo.

"Enfin, il faudra nous rappeler que nous sommes seulement des 'techniciens' au service de l’autorité, seule habilitée à légiférer pour le bien de notre Église. Cela ne veut pas dire que notre travail est sans importance ; il requiert plutôt une grande patience et beaucoup de tact pour affronter le débat, en créant une culture nouvelle et une nouvelle mentalité qui entraînera tout le monde dans la dynamique synodale. Le chemin sera long, mais il vaut la peine de le suivre. Parce que c’est un chemin de résurrection et d’espérance comme le fut l’Assemblée Spéciale du Synode des évêques pour l’Afrique en 1994 ". (source et information : Agence Fides)

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