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2005-05-10 -
BENOÎT XVI RECOIT LES ÉVÊQUES DU SRI LANKA.

Recevant le samedi 7 mai, les évêques du Sri Lanka venus en "visite ad limina", Benoît XVI a salué le travail de l'Église sri lankaise face à la récente catastrophe du raz-de-marée et a insisté sur les problèmes de l'exploitation des enfants.

Évoquant le tsunami du 26 décembre 2004, il s’est dit, "comme d'innombrables personnes dans le monde", "profondément troublé par les effets dévastateurs du tsunami". Il a alors rappelé que la catastrophe naturelle qui a frappé l’Asie avait "enlevé un nombre important de vies au Sri Lanka", et "laissé des centaines de milliers personnes sans-abris", soulignant alors que "la communauté chrétienne a une obligation particulière de s'occuper des enfants qui ont perdu leurs parents lors de cette catastrophe naturelle.

Il a tenu à souligner "la manière exceptionnelle" dont laquelle l'Église au Sri Lanka a "lutté pour satisfaire les besoins matériels, moraux, psychologiques et spirituels des victimes". Plus largement, il a noté combien "il a été encourageant de voir des membres de différents groupes religieux et ethniques (…) s'associer pour montrer leur solidarité à l'égard des affligés et redécouvrant les obligations fraternelles qui les unissent". "Je suis confiant que vous trouverez des moyens de construire l'avenir à partir des fruits de cette coopération".

Il a aussi dénoncé la traite des personnes et invité à protéger les enfants. Il a demandé à la communauté internationale à lutter contre le trafic d'êtres humains et à protéger les enfants.  "Le royaume du ciel, a-t-il ajouté, appartient à ces membres les plus vulnérables de la société", regrettant qu’ils soient "pourtant tellement souvent simplement oubliés ou exploités sans scrupule comme soldats, travailleurs ou victimes innocentes dans des trafics d'êtres humains."

Benoît XVI a constaté également la jeunesse dont fait preuve l'Église au Sri Lanka, notant qu'un tiers de la population du pays a moins de quinze ans, offrant ainsi "un grand espoir pour l'avenir". En conséquence, il a assuré que "l'éducation religieuse dans les écoles doit être une haute priorité". "Quelles que soient les difficultés que vous puissiez rencontrer dans ce secteur, ne soyez pas découragés d'effectuer votre responsabilité", faisant une allusion évidente à la question délicate du dialogue inter-religieux et de la présence de la minorité catholique au Sri Lanka.

Sur quelque 19 millions d'habitants, le Sri Lanka compte un peu plus de 7% de chrétiens, essentiellement des catholiques. Près de70% des Sri lankais sont bouddhistes, 15% sont hindouistes et 7% sont musulmans. (source et information : apic/Service de presse du Vatican-VIS)

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