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2005-05-13 -
LA BÉATIFICATION DE JEAN-PAUL II.

Au cours de l’audience accordée aux prêtres de Rome, le 13 mai à la basilique Saint Jean de Latran, Benoît XVI a annoncé l’ouverture de la Cause de béatification du Pape Jean Paul II.

Cette décision a été transmise par un "rescrit" de la congrégation pour les Causes des saints.

" A la demande de l’Éminentissime et Révérendissime cardinal Camillo Ruini, Vicaire général de Sa Sainteté pour le Diocèse de Rome, le Souverain Pontife Benoît XVI, considérant les circonstances particulières exposées, dans l’audience accordée à ce même cardinal Vicaire Général le 28 avril de cette année 2005, a dispensé du temps de cinq ans d’attente après la mort du Serviteur de Dieu Jean Paul II (Karol Wojtyla), Souverain Pontife, afin que la Cause de Béatification et de Canonisation de ce même Serviteur de Dieu puisse commencer aussitôt. Malgré toutes choses contraires."

Une seule dérogation de ce type avait été accordée par Jean-Paul II pour la cause de Mère Teresa de Calcutta. Il fallut cependant cinq ans avant sa béatification, étant donné les procédures nécessaires à l’écoute des témoignages et à l’authentification des éventuels faits miraculeux. Décédée le 5 septembre 1997, Mère Teresa a été béatifiée le 19 octobre 2003, à l’occasion des vingt-cinq ans de pontificat de Jean-Paul II, en la Journée missionnaire mondiale.

Lors des funérailles de Jean Paul II, le 8 avril, une partie de la foule avait scandé en italien "Santo subito", appuyant ainsi la demande des Focolari par des calicots écrits en grandes lettres rouges. Depuis, les revues italiennes, comme "Famiglia cristiana" proposent des encarts chaque semaine pour récolter les témoignages des fidèles, avec cette question : "Pourquoi pensez-vous que Jean-Paul II doive être proclamé saint tout de suite". Une adresse électronique italienne est proposée par la revue qui portera les demandes à la congrégation pour les causes des saints.

A propos d’une dérogation éventuelle, le cardinal préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, José Saraiva Martins, avait souligné qu’il fallait apporter des témoignages de guérisons survenues après la mort de la personne, comme signe que le fidèle est bien dans la communion avec Dieu. (source et information : Service de presse du Vatican-VIS)

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