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FlashPress - Infocatho
7, 8 et 9 juin 2005 (semaine 23)
 

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2005-06-09 - France
UNE SCANDALEUSE PARODIE A NOTRE-DAME DE PARIS.

Le dimanche 5 juin, une vingtaine de militants d' 'Act up', un organisme militant pour les unions homosexuelles, ont organisé dimanche une parodie de "mariage gay" dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Ils sont entrés au milieu de la foule habituelle en ce lieu et ils se sont tranquillement déguisés en "mariés" dans les chapelles latérales. Certains habillés en drag queen ont mimé pendant quelques minutes un mariage entre deux femmes par un homme déguisé en prêtre. A ce moment, des manifestant auraient crié "Benoît XVI homophobe, complice du sida".

Cette manifestation voulait marquer ainsi le premier anniversaire de l'union homosexuelle de Bègles en Gironde. Le service d'ordre de la cathédrale semble avoir été pris de court. Puis les choses ont vite dégénérés. Le recteur Mgr Patrick Jacquin, qu'il demandait à pouvoir dialoguer avec un des responsables, a fait cette déclaration : " Il y a eu une manifestation dans la cathédrale, c'était des sauvages. J'ai été mis à terre et piétiné, frappé par derrière à la base du cou."

Selon le service de communication de la cathédrale, ses équipes de sécurité ont été prises à partie par les manifestants jusque sur le parvis. Selon le groupe, les provocations seraient le fait des autorités religieuses, car les militants s'étonnent que le service de sécurité ait agi pour expulser les militants qui s'étaient couchés par terre et leur enlever leur banderole.

La cathédrale qui estime que "ce simulacre a violé les dispositions de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat et relève d'une incitation à la haine raciale et religieuse." La cathédrale ne compte pas en rester là. Elle portera plainte avec constitution de partie civile.

Sans vouloir dramatiser à l'extrême cet événement, l'archevêché a estimé lundi qu'"un tel acte est d'une extrême gravité puisqu'il porte atteinte de manière intolérable au caractère sacré du lieu et qu'il ridiculise et tourne en dérision la foi de millions de Français".

"Les auteurs de ce coup médiatique, secondés par la télévision et la radio publiques, visent à imposer leurs opinions par des voies de faits", ajoute l'archevêché. "Une église est un lieu de culte et ne peut en aucune manière être ainsi utilisée", soulignant que "les lois de la République postulent le principe fondamental de la liberté du culte et de son exercice". (source et information : archevêché de Paris)

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