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2005-06-15 -
POUR LA LIBÉRATION DES FEMMES DE LA RUE.

Le trafic des êtres humains thème de la rencontre internationale de Rome avec cette perspective : "Pour la Libération des femmes de la rue" reprenant ainsi l’intitulé d’une association chrétienne françasie : "Aux captifs, la libération".

A l’invitation du Conseil pontifical pour Pastorale des Migrants et des itinérants, une cinquantaine de représentants des conférences épiscopales, de congrégations religieuses, associations et institutions, provenant de 24 pays de différents continents participeront à la rencontre internationale de Pastorale qui se tiendra à Rome les 20 et 21 juin.

Dans son communiqué publié le 15 juin, le Conseil en situe le but : "Faire coopérer avec une certaine coordination les forces déjà engagées en première ligne pour aider pastoralement les femmes en situation de difficulté".

"Les aspects du problème vont du drame de la prostitution, de l’exploitation, au trafic des femmes et au tourisme sexuel. A la base du «phénomène» il y a aussi les migrations, les déficiences familiales, et sociales, les problèmes  économiques et le «pan-sexualisme» régnant."

Parmi les intervenants, le cardinal Stephen Fumio Hamao, président du Conseil pontifical ces travaux s’inscrivant dans le cadre de la pastorale de la mobilité humaine.

"Le trafic des êtres humains, avec une attention particulière aux femmes destinées à la prostitution" sera le thème développé par Mme Mariette Grange, de la Commission Catholique internationale pour les Migrations (CICM).

Une "vision d’ensemble", fruit d’une enquête faite en vue de la rencontre sera présentée par le Prof. Mario Pollo, sociologue, à partir des chiffres récemment publiés par l’Organisation internationale des Migrations (OIM).  Ce trafic des êtres humains concerne chaque année un million de personnes. Les enfants et les femmes en situation de risque majeur sont ceux des pays en voie de développement. On estime qu’en Thaïlande il existe entre 150.000 et 200.000 femmes "de la rue" dont 35.000 de moins de dix-huit ans. Elles seraient 40.000 en Italie, dont environ 4.000 mineures. 500.000 femmes d’Europe de l’Est sont ainsi réduites en esclavage et obligées à se prostituer en Europe de l’Ouest.

Des communications évoqueront les actions actuellement menées dont celle de l’Association "Communauté pape Jean XXIII" qui se consacre de façon spéciale aux besoins matériels et spirituels des personnes marginalisées, dans de nombreux pays, en Zambie, en Tanzanie, au Kenya, en Sierra Leone, au Brésil, au Chili, en Bolivie, en Russie, au Bangladesh, en Croatie, au Mexique et au Kosovo.

Une dernière intervention portera sur les "recommandations et propositions concrètes" des participants en vue d’une pastorale de compréhension, accompagnement, soutien pour la libération de l’exploitation. (source : conseil pontifical migrants - CCIM)

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