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25, 26 et 27 juin 2005 (semaine 26)
 

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2005-06-27 - France
LES GESTES D'UN THÉATRE VIDE DE SENS.

L'archevêché de Lyon a publié un communiqué pour donner le point de vue de l'Église devant l’initiative du groupe « Femmes consacrées aux Ministères », qui veut procédera à la prétendue ordination à la prêtrise de Madame Geneviève Beney.

"Cet acte relève de l'effet d'annonce, déclare le communiqué. Il ne remplit aucune des conditions requises par l'Église catholique. Une telle cérémonie constituera sans équivoque un acte grave de rupture à l’égard de l’Église catholique.

"Aussi l’Archevêque de Lyon a demandé à Madame Beney de renoncer à ce projet. Il n’y aura, en effet, aucune vérité dans les mots qui seront prononcés, ni dans les actes qui seront posés en cette circonstance. Pour beaucoup de catholiques, ce sera une source de blessures et de souffrances inutiles.

"Ayons plutôt « à cœur, comme nous le demande l’Apôtre, de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix » (Ephésiens 4, 3).

Cette "ordination sacerdotale" prévue pour le samedi 2 juillet, appelle en effet quelques commentaires.

1 - "Aucune vérité dans les mots" dit le communiqué, car les paroles prononcées à cette occasion même si elles reprennent le mot à mot des liturgies séculaires de l’Église ne sont qu’une parodie. La transmission de la grâce sacramentelle n’est pas une affaire "théatrale", assurée par des répétitions de morts.

Elle est une continuité dans la transmission parce qu’elle se situe dans la logique même du sacrement qui est d’accomplir les gestes et la pensée du Christ telle qu’elle est inscrite dans l’Évangile de Jésus-Christ et non pas au terme d’une conclusion tirée d’un contexte simplement sociologique.

2 - "Aucune vérité dans les actes", car les représentations théatrales, si émouvantes soient-elles, ne sont nullement la réalité des faits, mais la mise en scène d’acteurs. Refaire des gestes n’est que mimique.

3 - Ce qui va se dérouler à Lyon est une prétention utopique, car elle est détachée de la sève que transmet par la grâce. Une prétention sans fondement dans la tradition reçue des apôtres, sans lien avec ce que les Pères de l’Église depuis toujours ont respecté. Rompre volontairement cette continuité apostolique au sens du Christ, sacrement de Dieu, est bien en rupture avec l’Église catholique.

Dans la Communion anglicane, ces ordinations féminines au sacerdoce s’inscrivent toujours dans la continuité directe, en lien fondamental avec l’épiscopat de la Communion anglicane. (source : diocèse de Lyon)

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