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18, 19 et 20 juillet 2005 (semaine 29)
 

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2005-07-20 - Vénézuéla
L'ÉGLISE NE PEUT Y RENONCER.

"La cause de la vérité et de la liberté, de la justice et de la solidarité, de la réconciliation et de la paix, est la tâche à laquelle l’Église ne peut renoncer."

Cet appel a été publié par les évêques du Vénézuéla, en ouverture à leur Message intitulé :"Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu ne serviras que Lui", au terme de leur 84° Assemblée Ordinaire.
"La fonction et le service en faveur de l’humanité engagent sa mission évangélisatrice. Notre conscience de chrétiens exige de nous que nous soyons ferment de vie nouvelle au sein de la société, au service de la personne, de la vérité, de la vie, du bien, de la justice".

Le document comprend trois chapitres : La Mission de l’Eglise, le Pays a besoin d’un changement d’attitude, Mettre l’enjeu sur la vie, la justice et la vérité. Détaillant la situation du pays à la lumière du message chrétien, il propose des solutions aux problèmes urgents qui touchent la population.

Pour cela, il demande que soit renforcées de nombreuses réalités, valeurs et signes du Christianisme au Vénézuéla actuel, pour qu’elles puissent éclairer les sentiers que le pays doit parcourir. Dans cette perspective, les évêques rappellent l’option de l’Église pour une culture de la vie et de la paix, et le refus de tout ce qui est culture de la mort : "Nous soutenons tout ce qui promeut la réconciliation et permet de dépasser les semences de haine et de division".

Les évêques notent l’urgence de "chercher ensemble la vérité concrète de chaque jour, dans les nombreuses situations difficiles que doivent affronter les personnes et le pays... Notre société a besoin d’un climat différent".

Dans ce contexte, le patron absolu de la vérité est Dieu seul, et les évêques refusent en conséquence le relativisme éthique et moral qui fait, des intérêts individuels ou des groupes, la norme absolue de l’action. Ils expriment alors leur solidarité avec les victimes des différentes formes de violence qui sont devenues quotidiennes ; ils dénoncent le fléau des assassinats de la fin de la semaine, les massacres et la mort de jeunes soldats dans différentes institutions militaires, les règlements de comptes dans les quartiers, la délinquance incontrôlée, les enlèvements… toutes situations qui détériorent gravement la société du Pays.(source et information : Agence Fides)

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