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Du 7 au 13 août 2005 (semaine 32)
 

-2005-08-13 -
JMJ 2005, UN CONSTAT POUR UN AVENIR A BÂTIR.

"Avec vous, chers jeunes, avenir et espoir de l'Eglise et de l'humanité, je continuerai à dialoguer en écoutant vos attentes, avec l'intention de vous aider à rencontrer toujours mieux le Christ", telle semble être la volonté du Pape en venant à Cologne.

Dans un entretien avec le Père jésuite Eberhard von Gemmingen, Benoît XVI a souhaité samedi que les Journées mondiales de la jeunesse de Cologne donnent "un nouveau souffle au vieux continent". L'entretien, le premier accordé par Benoît XVI depuis son élection le 19 avril, a été réalisé dans sa résidence d'été de Castelgandolfo, près de Rome, où il prépare son voyage. Son interlocuteur était le responsable des programmes en allemand de Radio Vatican.

Dans le même temps et dans le même sens, il ne faut pas négliger les rencontres qu'auront entre eux les divers responsables de l'Église, évêques, animateurs pastoraux, mettant en commun leurs expériences, leurs recherches, leurs attentes devant une situation où l'Église se trouve souvent en difficulté auprès de la jeunesse. Des rencontres qui se situent dans le cadre psychologique et pastoral du nouveau pape.

Ces Journées de Cologne ne seront pas comme les JMJ précédentes, même si leur déroulement les rend toutes proches des précédentes. Et cela non seulement parce que Jean Paul II n’est plus là, mais surtout parce que la présence de Benoît XVI peut les orienter autrement en réponse à une jeunesse qui, elle aussi, a changé.

Sa manière d’être est sans doute profondément marquée par un tempérament sensible, que certains disent timide, que d’autres considèrent comme empreint de la délicatesse de ceux qui veulent entendre pour établir un véritable dialogue.

"Le pape n'est pas un oracle, il n'est infaillible que dans des situations rarissimes", disait-il dans son improvisation, le 27 juillet, aux prêtres et aux animateurs de la pastorale du diocèse d’Aoste.

Son adolescence, sa jeunesse et les années de son ministère en Allemagne et en Bavière ne se sont pas déroulées dans le même contexte que celles de Jean Paul II, qui refusait d’être enfermé dans le carcan soviétique et marxiste.

Benoît XVI a vécu la construction d’une Allemagne qui cherchait la réconciliation et l’unité d’une Europe plus large que les frontières des États. "L'Europe manquerait de substance si elle se réduisait à ses seules dimensions géographiques et économiques", disait-il le 19 mai.

Cette évolution de l’après-guerre, il l’a vécue au quotidien à Münich comme plus tard à Rome au travers des multiples faits que lui détaillaient directement les innombrables contacts prolongés avec les divers courants de l’Église sur tous les continents.

"Le monde dans lequel nous nous trouvons est souvent marqué par un esprit de consommation effrénée, par l'indifférence religieuse, par un sécularisme fermé à la transcendance" (29 mai)

Cologne pourrait alors être vécu, non pas comme une enthousiaste adhésion au Pape, mais comme un moment dont il avait tracé les grandes lignes, le 20 avril, aux premiers jours de son pontificat, une adhésion au Christ.

"Avec vous, chers jeunes, avenir et espoir de l'Eglise et de l'humanité, je continuerai à dialoguer en écoutant vos attentes, avec l'intention de vous aider à rencontrer toujours mieux le Christ".

Dans un message personnel qu'il remet à chaque jeune, à l'intention de tous les jeunes du mone entier, il reprend ce thème :

"Je prie que vous veniez à Cologne, que nous nous mettions déjà en route intérieurement. Je crois que nous allons tous voir (...) qu'il est beau de croire"..

"Le christianisme n'est pas une kyrielle d'interdits, pas un lourd fardeau mais (...) cette amitié nous donne des ailes", a-t-il assuré, rappelant que "beaucoup de gens, justement aussi de jeunes gens, ont peur que la vie en tant que croyant nous prive de beaucoup de belles choses".

"L'amitié avec le Christ ne nous prend rien mais donne justement à la vie sa grandeur véritable. Et nous allons apprendre (...) que si nous sommes prêts à être là pour les autres, à nous engager avec Dieu pour le monde, pour les Hommes dans le besoin et pour la paix, alors la vie sera plus grande et plus belle". (source : VIS - RFI)

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