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FlashPress - Infocatho
19 au 21 août 2005 (semaine 33)
 

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2005-08-21 - JMJ
L'ATTENTE DES HOMMES ET L'ACCUEIL DU CHRIST.


Dès son premier message au seuil des Journées de Cologne, Benoît XVI a donné l'essentiel de la teneur de son message : non pas lui, mais le Christ, ce qu'il ne cessera de leur dire jusqu'à la célébration de clôture.

"La rencontre avec Jésus Christ vous permettra de goûter intérieurement la joie de sa présence vivante et vivifiante, pour en témoigner ensuite autour de vous." .... "L
e bonheur que vous cherchez, le bonheur auquel vous avez le droit de goûter a un nom, un visage: celui de Jésus de Nazareth, caché dans l’Eucharistie. Lui seul donne la plénitude de vie à l’humanité."

C’est vers le Christ  et non vers lui-même que Benoît XVI veut entraîner les jeunes et les hommes d’aujourd’hui. A la veillée de prières de samedi puis à la messe finale des JMJ dimanche, "le pape sera le premier à veiller à ce que les choses ne se polarisent pas sur lui", souligne le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Ricard.

Le Christ dans sa présence parmi les hommes, comme l’ont découvert les Mages et les disciples. Le Christ qui est Parole de Dieu et qui est Eucharistie.

"Il me revient aujourd’hui de recueillir cet extraordinaire héritage spirituel que le Pape Jean-Paul II nous a laissé. Il vous a aimés, vous l’avez compris, et vous le lui avez rendu avec tout l’enthousiasme de votre âge. Maintenant, tous ensemble, nous avons le devoir de mettre en pratique ses enseignements. Forts de cet engagement, nous sommes ici à Cologne, pèlerins à la suite des Mages. …C’est pour Le rechercher qu’ils avaient fait le long voyage jusqu’à Jérusalem. C’est pour cela qu’ils avaient supporté fatigues et privations, sans céder au découragement, ni à la tentation de retourner sur leurs pas. Maintenant qu’ils étaient proches du but, ils n’avaient pas d’autres questions à poser que celle-là.

... "Nous aussi, nous sommes venus à Cologne parce que nous avons entendu résonner dans notre cœur, bien que sous une autre forme, la même question qui avait poussé les hommes de l’Orient à se mettre en chemin. Il est vrai que nous aujourd’hui nous ne cherchons plus un roi; mais nous sommes préoccupés par l’état du monde et nous demandons : Où puis-je trouver les critères pour ma vie, les critères pour collaborer de manière responsable à l’édification du présent et de l’avenir de notre monde ? À qui puis-je faire confiance,à qui me confier? Où est Celui qui peut m’offrir la réponse satisfaisante aux attentes de mon cœur ?

... "Poser de telles questions signifie avant tout reconnaître que le chemin ne peut pas s’achever avant d’avoir rencontré Celui qui a le pouvoir d’instaurer son Royaume universel de justice et de paix, auquel les hommes aspirent, mais qu’ils ne savent pas construire tout seuls. Poser de telles questions signifie aussi chercher Quelqu’un qui ne se trompe pas et qui ne peut pas tromper, et qui est donc en mesure d’offrir une certitude assez forte pour permettre de vivre pour elle et, si nécessaire aussi, de mourir.

…"De Jérusalem, ils allèrent jusqu’à Bethléem, c’est-à-dire de la parole qui leur indiquait où se trouvait le Roi des Juifs qu’ils cherchaient jusqu’à la rencontre avec ce Roi qui était en même temps l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Cette parole s’adresse aussi à nous. Nous aussi, nous devons faire un choix. En réalité, à bien y réfléchir, c’est précisément l’expérience que nous faisons en participant à chaque Eucharistie. À chaque Messe, en effet, la rencontre avec la Parole de Dieu nous introduit à la participation au mystère de la croix et de la résurrection du Christ et ainsi nous introduit à la Table eucharistique, à l’union avec le Christ.

... "Sur l’autel est présent Celui que les Mages virent couché sur la paille: le Christ, le Pain vivant descendu du ciel pour donner la vie au monde, l’Agneau véritable qui donne sa vie pour le salut de l’humanité. Éclairés par cette Parole, c’est toujours à Bethléem – la «Maison du pain» – que nous pourrons faire la rencontre bouleversante avec la grandeur inconcevable d’un Dieu qui s’est abaissé jusqu’à se donner à voir dans une mangeoire, jusqu’à se donner en nourriture sur l’autel.

... "Chers jeunes, le bonheur que vous cherchez, le bonheur auquel vous avez le droit de goûter a un nom, un visage: celui de Jésus de Nazareth, caché dans l’Eucharistie. Lui seul donne la plénitude de vie à l’humanité ! Avec Marie, donnez votre «oui» à ce Dieu qui se propose de se donner à vous. Je vous redis aujourd’hui ce que j’ai dit au début de mon pontificat: «Celui qui laisse entrer le Christ dans sa vie ne perd rien, rien, absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non ! Ce n’est qu’avec cette amitié que s’ouvrent en grand les portes de la vie.

"Ce n’est qu’avec cette amitié qu’on déverrouille réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Ce n’est qu’avec cette amitié que nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère» (Homélie pour la Messe inaugurale du pontificat, 24 avril 2005). Soyez-en vraiment convaincus: le Christ n’enlève rien de ce qu’il y a de beau et de grand en vous, mais il mène tout à sa perfection, pour la gloire de Dieu, pour le bonheur des hommes, pour le salut du monde.

Au cours de ces journées, je vous invite à vous engager sans réserve à servir le Christ, quoi qu’il en coûte. La rencontre avec Jésus Christ vous permettra de goûter intérieurement la joie de sa présence vivante et vivifiante, pour en témoigner ensuite autour de vous." (Texte officiel intégral : http://www.jmj2005.fr)

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