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FlashPress - Infocatho
19 au 21 août 2005 (semaine 33)
 

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2005-08-21 - Irak
LES NÉGOCIATIONS SUR LA CONSTITUTION IRAKIENNE.

Les négociations sur la Constitution irakienne butent sur la place de l'islam dans la Constitution et d’en faire la principale source de la législation, ce qui ne peut convenir aux minorités religieuses.

"Ceci peut changer beaucoup de choses et je pense que cela pourrait provoquer un nouveau report de la remise du texte au Parlement", estiment plusieurs responsables politiques qui précisent que l'ambassadeur américain Zalmay Khalilzad, avait assisté aux débats.

Un autre négociateur, le Kurde Mahmoud Osmane, a implicitement confirmé la soudaine complication des tractations, déclarant à l'AFP qu'"il n'y a pas eu de percée" alors que le sunnite Saleh al-Motlak a souligné qu'"aucun développement significatif ne s'est produit".

En plus des dissensions profondes entre sunnites et chiites, les Kurdes et les laïcs s'opposent à ce que l'islam soit considéré dans le projet de Constitution comme l'unique source de la législation comme le veulent les chiites qui ont le plus grand groupe au Parlement.

"Or les dernières négociations qui ont eu lieu dans la nuit du 19 août ont donné lieu à une surprise, les Américains semblant plus enclins qu'auparavant à accepter la proposition de faire de l'islam la principale source de la législation.

L'une des formules en discussion consiste en effet à faire de l'islam "une source principale" de la législation et de souligner qu'aucune loi le contredisant ne puisse être promulguée. Ce que les minorités religieuses, les chrétiens en particulier, craignent de voir accepter.

En principe, le Parlement devrait se réunir le lundi 22 août pour une session destinée à recevoir la copie du projet de Constitution qui doit être soumise à référendum le 15 octobre avant les élections générales prévues le 15 décembre.

La question du système fédéral, défendue par les Kurdes, continue également de poser problème avec le refus sunnite de cette formule, qui a trouvé un écho vendredi dans certaines des mosquées chiites, notamment celles contrôlées par la mouvance du chef radical Moqtada Sadr. (source : presse et Courrier international)

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