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2005-09-13 -
TOUR D'HORIZON SUR LES DIALOGUES OECUMÉNIQUES.

Dans le quotidien "La Repubblica" du 10 septembre, le cardinal Kasper a fait un large tour d’horizon des questions œcuméniques entre l’Église catholique, les Luthériens, les Anglicans et les Orthodoxes.

Le président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens a tout d’abord  annoncé la publication d'un nouveau document commun aux luthériens et aux catholiques qui sera diffusé au mois d'octobre et traitera de l'apostolat de l'Église et la succession apostolique. Ce document, qualifié de "très solide", présente à la fois "des avancées importantes vers un consensus" et "des questions ouvertes, voire des divergences" a indiqué le cardinal Kasper.

Il a aussi précisé que les méthodistes désiraient adhérer, en 2006, au texte commun signé à Augsbourg en 1999 par les luthériens et les catholiques sur la Justification.

Toujours au cours de cet entretien dans "La Reppubblica", le cardinal Kasper a évoqué un projet d'une rencontre entre le pape Benoît XVI et le patriarche de Moscou Alexis II. Cette rencontre entre Alexis II et Benoît XVI n'aurait sans doute pas lieu à Moscou, mais ailleurs.

A plus long terme, a insisté le cardinal Kasper, "on pourrait penser à une rencontre entre le pape et tous les patriarches des Églises orthodoxes". Mais "il faut une longue préparation". Le cardinal a ensuite rappelé que la question principale sur laquelle devait se pencher catholiques et orthodoxes pour favoriser leur rapprochement était celle du rapport entre la primauté pontificale et la synodalité.

Par ailleurs, la Commission internationale catholique-anglicane (ARCIC) réunie à Seattle aux Etats-Unis le 16 mai dernier a publié un document intitulé : "Marie, Grâce et Espérance dans le Christ", marquant la volonté des deux Églises de dépasser leurs divisions doctrinales concernant la Vierge.

Enfin il a abordé la question du dialogue avec l'islam, et il a expliqué que le christianisme et l'islam sont "les deux grandes religions mondiales". Il y a entre elles "des différences fondamentales, mais pour la paix dans le monde, surtout ici en Europe, beaucoup de choses dépendent des relations entre ces deux religions. Il ne peut pas y avoir de syncrétisme, mais une reconnaissance mutuelle". Le cardinal a aussi déclaré que Benoît XVI voulait ainsi poursuivre dans "le sens d'une synergie". (source : apic - texte : La Repubblica)

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