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17 au 19 septembre 2005 (semaine 38)
 

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2005-09-19 -
LE SACERDOCE ET L'EUCHARISTIE.

Dimanche 18 septembre, avant la récitation de l'Angélus avec les fidèles rassemblés dans la cour du palais de Castel Gandolfo, Benoît XVI a parlé du rapport existant entre la sainteté, le sacerdoce et l'Eucharistie.
 
Le Pape a rappelé que le secret de la sanctification du prêtre réside dans l'Eucharistie. "En particulier, ma pensée se tourne aujourd’hui vers les prêtres pour souligner que c’est justement dans l’Eucharistie que réside le secret de leur sanctification".

"En vertu de son ordination, le prêtre reçoit le don et l’engagement de répéter sacramentellement les gestes et les paroles par lesquelles Jésus, à la Dernière Cène, a institué le mémorial de sa Pâque. Entre ses mains se renouvelle ce grand miracle d’amour, dont il est appelé à devenir un témoin et un annonceur toujours plus fidèle."

"Voici pourquoi le prêtre doit être avant tout un adorateur qui contemple l’Eucharistie, à partir du moment même où il la célèbre. Nous savons bien que la validité du sacrement ne dépend pas de la sainteté du célébrant, mais son efficacité, pour lui-même, et pour les autres, est d’autant plus grande qu’il le vit avec une foi profonde, un amour ardent, un esprit de prière fervent"

..."Il y a quelques jours, nous avons fait mémoire de saint Jean Chrysostome, patriarche de Constantinople, à la fin du IVe siècle. Il a été défini «bouche d’or» pour son extraordinaire éloquence mais il a également été appelé «docteur eucharistique» pour l’ampleur et la profondeur de sa doctrine sur le très saint Sacrement".

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La Divine liturgie qui est la plus célébrée dans les Églises orientales porte son nom, la liturgie de saint Jean Chrysostome et sa devise : " il suffit d’un homme plein de zèle pour transformer un peuple ", met en évidence combien l’action du Christ à travers ses ministres est efficace".

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A notre époque, se dresse la figure de saint Pie de Pietrelcina, dont nous ferons mémoire vendredi prochain. En célébrant la messe, il revivait avec une telle ferveur le mystère du Calvaire qu’il édifiait la foi et la dévotion de tous. Les stigmates que Dieu lui a donnés étaient aussi une expression d’une conformation intime à Jésus crucifié".

"En outre, en pensant aux prêtres amoureux de l’Eucharistie, on ne peut pas oublier saint Jean Marie Vianney, l’humble curé d’Ars, à l’époque de la Révolution française. Par la sainteté de sa vie, et son zèle pastoral, il réussit à faire de ce petit village un modèle de communauté chrétienne, animée par la Parole de Dieu, et par les sacrements ».

Benoît XVI a conclu en invitant l'assemblée à prier pour tous les prêtres, "afin qu'ils retirent de l'Année de l'Eucharistie un attachement renouvelé au sacrement qu'ils célèbrent. Puissent-ils, par l'intercession de la Sainte-Vierge, toujours vivre et témoigner du mystère qui leur a été confié pour le salut du monde." (source et information : Service de presse du Vatican-VIS)

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