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2005-09-29 - Russie
LE PATRIARCHE ALEXIS II EN AZERBAÏDJAN.

Le patriarche Alexis II de Moscou et de toute la Russie s’est rendu en Azerbaïdjan du 14 au 16 septembre 2005, ancienne république soviétique où l'Église orthodoxe est minoritaire dans un pays majoritairement musulman.

Dès le premier jour de son séjour à Baku le patriarche Alexis a été reçu par le président du pays, M. Ilham Aliev, qui a remis au patriarche la plus grande décoration de l’Azerbaïdjan, l’Ordre de la gloire. Dans son discours au président Aliev le primat de l’Église russe a reconnu que "les liens solides spirituels et culturels qui se sont tissées entre nos peuples depuis deux siècles, ont résisté avec succès à toutes les épreuves auxquelles, par la volonté du Seigneur, nos deux pays avaient été soumis".

Le patriarche Alexis a rencontré le président du Conseil des musulmans du Caucase, Allahshukur Pacha-zade, et a signé avec lui une déclaration commune. Le patriarche Alexis a insisté sur le rôle fondateur qu’a joué Allahshukur Pasha-zade dans la formation du Conseil interreligieux de la CEI qui regroupe les républiques de l'ancinne URSS et pour la promotion de la tolérance religieuse dans le pays.

Le primat de l’Église russe a exprimé au chef des musulmans du Caucase sa reconnaissance pour le soutien qu’il avait apporté au jeune diocèse orthodoxe de Baku. Le patriarche a affirmé que la « diplomtie religieuse » tient une place de plus en plus importante dans le système des relations internationales ; de plus en plus souvent des chefs religieux exercent une influence positive sur le dénouement des conflits dont la résolution semble impossible aux hommes politiques.

C’est ainsi que selon le patriarche Alexis les responsables religieux ont contribué à la signature du cessé-le-feu dans le Haut-Karabakh, en démontrant au monde entier l’absence de tout fondement religieux dans le conflit entre les Arméniens et les Azéris.

La déclaration commune signée par le patriarche et le sheikh fait remarquer que l’avenir du Caucase et des autres régions doit être fondé sur des bons rapports de voisinage, l’entraide supraethnique, le refus de la politique de séparatisme et d’agression, la préservation de l’integrité territoriale.(source : patriarcat de Moscou)

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