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en marge du Synode (octobre 2005 (semaine 41)
 

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2005-10-10 - Le Synode
L'EUCHARISTIE ET LA DIVINE LITURGIE.


Certains pères synodaux, dont le théologien italien Mgr Bruno Forte, ont souligné l'importance de la qualité et de la beauté de la liturgie, en en dénonçant aussi les abus, mais ils ont été peu nombreux qui demandent le retour aux normes tridentines.

Si Mgr Jam Paerl Lenga, archevêque de Karanganda (Kazakhstan), a demandé à ce que la communion ne soit plus distribuée par des fidèles, mais uniquement par les prêtres et que, pour communier, il soit imposé de se mettre à genoux, la plupart souhaitent que les "inculturations" liturgiques soient faites dans le ens de la Beauté expressive de la présence Divine.

"Pour la qualité de nos célébrations, dit Mgr Le Gall, évêque de Mende (France), il importe beaucoup que soit perçue clairement cette articulation dans l'Opus Dei - le mot revient souvent dans les premiers numéros de Sacrosanctum Concilium - entre l'opus Dei facientis et l'opus Ecclesiæ, entre ce que Dieu fait pour nous, avec nous, et ce que nous faisons pour lui, avec lui. C'est bien le sens de la doxologie de la Prière Eucharistique, sorte de sommet de la messe. Il s'agit d'une clé de toute la vie spirituelle, où la primauté de la grâce suscite le meilleur de notre liberté. Si nous “rendons grâce”, c'est parce que nous recevons la grâce".

Les rubriques canoniques devraient, de l'avis de certains, récuser la proximité des femmes à l'autel, en raison de l'élémentaire déférence envers le Saint-Sacrement, l'un d'entre eux jugeant même la présence de femmes à l'autel, notamment pour distribuer la communion, comme un manque de respect.

Plus qu'une question de "vocabulaire", un autre aimerait qu'on parle plutôt de Divine Liturgie, selon l'expression orientale, que de messe, qui était le terme de cloture d'une assemblée païenne ou d'un tribunal romain.

Le cardinal Castrillon
Hoyos reste plus irénique affirmant que "les abus offusquent la richesse de la réforme liturgique" et affirmant que "la dignité du rite exclut la superficialité,la banalisation du sacré".

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