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FlashPress - Infocatho
du 12 au 14 octobre 2005 (semaine 41)
 

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2005-10-14 -
PLAIDOYER POUR UNE VÉRITABLE BIO-ÉTHIQUE.


Lors de l'intervention de Mgr Francesco Follo, chef de la délégation du Saint-Siège à l’Unesco, le Vatican a prôné la mise en place d’une véritable bio-éthique et la promotion d'une vraie liberté et de la justice.

Il intervenait à la tribune de la 33e session de la Conférence générale de l’UNESCO le 10 octobre.
Reconnaissant le rôle de la médecine dans l’amélioration des conditions de vie de l’homme, il a estimé qu’une "situation nouvelle" s’ouvrait. "L’homme peut ou pourra mettre en jeu le destin de toute son espèce, tenté qu’il est de traiter l’être humain comme un simple matériau de laboratoire".

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"D’un côté, l’homme affirme qu’il veut guérir et mener jusqu’à sa mort une vie digne de son humanité - mais, d’un autre côté, nous savons bien que la pénurie de médecins, d’installations médicales et de médicaments prive de ces droits la grande majorité des habitants de la planète".

Face à "ces nouveaux défis", il faut que "l’homme soit et reste un homme, vivant une vie 'humaine' et mourant une mort 'humaine'. (…) S’il doit y avoir une 'bio-éthique', c’est d’abord pour des raisons éthiques".

Le chef de la délégation du Saint-Siège a ensuite appelé à promouvoir la liberté et la justice. "En effet, l’homme sans liberté ou l’homme sans justice est tout autant mutilé que l’homme réduit à la réalité biologique de son corps. Ici encore, une dimension entière de son être, que l’on peut qualifier de spirituelle, se trouve niée. Privé de liberté et de justice, l’homme n’est plus vraiment un homme: il est aliéné".

Il
a par ailleurs abordé un troisième thème, celui de la vérité. "L’homme peut-il vivre humainement s’il lui est impossible de dire la vérité ? " s’est-il interrogé. Pour lui, "la philosophie récente s’est parfois montrée minimaliste sur ce sujet". "Il nous faut affirmer qu’il n’y a pas de liberté et de justice qui vaillent sans qu’elles reposent sur la vérité dans les relations mutuelles entre les hommes, au moyen de la confiance réciproque". (source : CCIC)

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