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du 12 au 14 octobre 2005 (semaine 41)
 

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2005-10-14 -
A PROPOS DE LA COMMUNION DE FRÈRE ROGER A ROME.


Au jour des obsèques de Jean Paul II, Frère Roger Schutz de Taizé a été le premier des assistants à recevoir la communion eucharistique des mains de cardinal Ratzinger. Or Frère Roger est reconnu comme protestant par les Églises de la Réforme.

Au moment où le Synode des évêques semble ne pas acepter cette "inter-communion", le fait de cette communion a été évoqué par
Mgr John Hind, évêque anglican de Chichester en Grande Bretagne."Quand est-il opportun de partager la Sainte Communion" entre chrétiens de différentes confessions, encore appelée intercommunion, comment doit être interprétée l'admission publique à la communion du protestant frère Roger", a demandé Mgr John Hind.

Les Eglises de la Réforme ne comprennent pas pourquoi ce "protestant" a pu communier aux obsèques de Jean Paul II, alors que l'intercommunion leur est toujours refusée par l'Eglise catholique et l'évêque anglican s'est fait l'interprète de ce trouble devant le pape Benoît XVI et les 242 prélats du monde entier précisément réunis au Vatican sur le thème de l'Eucharistie.

Lors de la même réunion,
le représentant des luthériens, l'évêque norvégien Per Lonning, a aussi souligné sa "tristesse" devant le refus de la communion opposé aux protestants. Dans toutes les confessions chrétiennes, la communion commémore le dernier repas du Christ avant sa mort. Mais les divergences théologiques persistant entre catholiques, orthodoxes, anglicans, protestants se cristallisent sur l'interprétation à donner de l'eucharistie.

D'autant que s
i l'Eglise catholique reconnaît aujourd'hui sa grande proximité avec les orthodoxes, elle reste plus distante avec les Eglises de la Réforme (protestantes et anglicane). (information : Service de presse du Vatican-VIS)

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