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en marge du Synode (octobre 2005 (semaine 41)
 

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2005-10-10 - Le Synode
LES EXCLUS DE L'EUCHARISTIE.


Dans son rapport d'ouverture du Synode, le cardinal Angelo Scola, avait évoqué la question de l’accès à la communion eucharistique pour les divorcés remariés et demandait une grande attention aux cas différents et complexes qui se présentent.

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Personne n’ignore la tendance diffuse chez les divorcés remariés de souhaiter l'accès à la communion eucharistique, malgré l’enseignement de l’Église en la matière, a-t-il déclaré. Cette tendance pour lui, doit être prise en compte car "certains manifestent un grave malaise et souvent une grande douleur face au fait que l’union contractée à la suite du mariage leur empêche une pleine participation à la réconciliation sacramentelle et à la communion eucharistique."

"Il, dit-il encore,
que toute la communauté chrétienne soutienne les divorcés remariés dans la conscience de ne pas être exclus de la communion ecclésiale. La participation à la célébration eucharistique permet, en tout cas, cette communion spirituelle qui, si elle est bien vécue, fait écho au sacrifice même de Jésus Christ".

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L’enseignement du Magistère ne tend pas seulement à éviter la propagation d’une mentalité contraire à l’indissolubilité du mariage et le scandale du peuple de Dieu. Il nous met, au contraire, en face de la reconnaissance du lien objectif qui unit le sacrement de l’Eucharistie à l’ensemble de la vie du chrétien et, en particulier, au sacrement du mariage », ajoute le cardinal Scola.

Le 7 octobre le cardinal Lopez Trujillo revenait sur cette question abordée par plusieurs évêques, dans un sens d'une meilleure compréhension et d'une plus grande ouverture : "Dans l'Eucharistie, déclarait-il, est réellement présent le Seigneur de la famille et de la vie, de l'amour, de l'alliance qui unit les époux. Dieu est le Créateur de la dignité humaine. La question ne peut pas être résolue d'une manière conjoncturelle, selon la variété des attitudes caractérisant les différents pays, sinon la conscience des chrétiens et la communion ecclésiale s'avéreraient offusquées et confuses."

Mais il ajoutait : "Toutes ces questions doivent être clarifiées et éclairées par la Parole de Dieu à la lumière du magistère de l'Eglise."

Formulé d'une manière ou d'une autre, le point de vue de nombreux évêques rejoint celui qu'exprimait le 4 octobre
Mgr. John Atcherley Dew, archevêque de Wellington en Nouvelle-Zélande :

"Nos Eglises s'enrichiraient si nous pouvions inviter les catholiques engagés actuellement exclus de l'Eucharistie à revenir à la table du Seigneur. Il y a ceux pour qui le premier mariage s'est conclu tristement. Ils n'ont jamais abandonné l'Eglise, mais ils sont actuellement exclus de l'Eucharistie.

Il y a les catholiques mariés avec des personnes baptisées dans d'autres fois chrétiennes. Nous les reconnaissons comme une seule personne dans le Christ lors du sacrement du mariage, mais non pour recevoir l'Eucharistie. Ce synode doit avoir une approche pastorale. Nous devons trouver les moyens pour faire participer tous ceux qui ont faim du Pain de Vie. Il faut affronter le scandale de ceux qui ont faim de nourriture eucharistique, comme il faut affronter le scandale de ceux qui pâtissent la faim physique".


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