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FlashPress - Infocatho
15 au 17 octobre 2005 (semaine 42)
 

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2005-10-17 - Vietnam
QUELQUES STATISTIQUES RÉCENTES.


Les données statistiques récentes, transmises par la Conférence épiscopale à l'occasion de son assemblée plénière donnent le chiffre de 7,04 % des vietnamiens qui sont catholiques, ce qui ne préjuge pas des difficultés rencontrées par ailleurs.

Au 31 décembre 2004, il y avait 5 776 972 catholiques dans un pays où la population est estimée à 82 032 300 habitants. Le pourcentage des catholiques s'élève donc à 7,04 %. Ces chiffres pourraient donner lieu à un certain optimisme si l'on ajoutait qu'il y a eu, durant l'année, 147 427 baptêmes, parmi lesquels 21 519 baptêmes d'adultes et que la population catholique a augmenté de 109 544 fidèles.

L
e nombre total des prêtres à la fin de l'année 2004 était de 3 126, chiffre en considérable augmentation par rapport à celui de l'année 1960, où le clergé comportait 1 914 membres. Une même augmentation est également constatée pour ce qui concerne les religieux dont le nombre a plus que doublé en quarante-cinq ans et s'élève cette année à 14 413 (dont 12 344 religieuses). Il n'y a aucune crise des vocations au Vietnam où beaucoup de congrégations religieuses de pays étrangers viennent maintenant essayer de recruter de nouveaux membres.

Si l'on ajoute aux chiffres précédents les 53 987 catéchistes volontaires ou permanents, on constate que le personnel d'Eglise est composé de plus de 75 000 membres.

Etant donné les circonstances politiques dans lesquelles elle se trouve, l'influence de l'Eglise catholique est difficilement mesurable. Certes, le réseau des établissements et des centres pastoraux est d'une certaine façon impressionnant. Pour l'ensemble du Vietnam, on compte 1 552 paroisses et chrétientés desservies par un prêtre, pour 890 paroisses et chrétientés sans prêtre.

Cependant, le réseau actuel des établissements éducatifs, médicaux et sociaux est particulièrement lâche. Seuls fonctionnent des jardins d'enfants et des classes maternelles (698 pour tout le pays), récemment autorisés et généralement tenus par des congrégations religieuses. Bien que le gouvernement préconise aujourd'hui une certaine privatisation - qu'il appelle « socialisation » -, il n'est pas possible à l'Eglise de s'investir dans l'éducation et les services sociaux, en partie parce qu'elle a perdu les établissements qu'elle possédait avant 1975, d'autre part parce qu'elle ne possède plus le personnel qualifié pour les faire fonctionner. (information : Eglises d'Asie-EDA)

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