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2005-10-21 -
DIEU EST UN PÈRE PLEIN D'AMOUR.

En présence de 40.000 personnes, Benoît XVI a consacré sa catéchèse de l'audience du mercredi 19 octobre au Psaume 129: "un des psaumes pénitentiels préférés de la tradition chrétienne".

Ce psaume, le «De profundis», "Des profondeurs je crie vers toi,Yahvé",  est comme il l'a rappelé un des psaumes pénitentiels préférés de la tradition chrétienne. "Il est avant tout un chant adressé à la miséricorde divine et tendant à la réconciliation entre le pécheur et le Seigneur... Il s'ouvre avec une voix qui s'élève de la profondeur du mal et de la faute...et se développe en trois moments dédiés au thème du péché et du pardon".

Commentant les versets : "Si tu retiens les fautes, Yahvé, Seigneur, qui subsistera? Mais le pardon est près de toi, pour que demeure ta crainte", Benoît XVI a fait observer qu'il "est important que la peur, sentiment où se mêlent le respect et l'amour, ne soit pas générée par le châtiment mais par le pardon. La magnanimité généreuse et désarmante de Dieu doit provoquer en nous une sainte peur plus que la colère. En effet Dieu n'est pas un souverain inexorable qui condamne le coupable mais un père plein d'amour que nous devons aimer, non par peur de la punition, mais pour sa bonté prête au pardon".

Dans la deuxième partie du psaume, "l'attente, l'espérance, la certitude que Dieu prononcera un mot libérateur et qu'il effacera le péché, fleurissent dans le coeur du psalmiste repenti", a commenté le pape.

Il a poursuivi son commentaire par la troisième partie du psaume : "le salut personnel, d'abord imploré par le psalmiste, est ensuite étendu à toute la communauté" et "s'enracine dans la foi historique du peuple de l'Alliance, sauvé par le Seigneur non seulement des tourments de l'oppression égyptienne, mais aussi de toutes ses fautes".

Ainsi "s'élevant du gouffre ténébreux du péché, la supplique du De Profondis parvient à l'horizon lumineux de Dieu, où dominent la miséricorde et la rédemption, deux grandes caractéristiques du Dieu d'amour".

Benoît XVI a ensuite placé le psaume dans le cadre de la tradition chrétienne citant la méditation de saint Ambroise qui dans son traité sur la pénitence a écrit: "Sois toujours confiant, ne perds pas espoir dans le pardon divin même si grandes sont tes fautes. Le Seigneur sait toujours changer les coeurs si tu confesses humblement tes péchés".

Au terme de l'audience générale, et après avoir salué les pèlerins dans les différentes langues, Benoît XVI a béni la statue de sainte Mariana de Jésus Paredes y Flores (1618-1645), vénérée le 26 mai, le première sainte de l'Equateur, canonisée par Pie XII en 1950. La statue sera placée dans une niche extérieure de la Basilique vaticane. (source et information : Agence Fides / VIS)

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