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FlashPress - Infocatho
15 au 17 octobre 2005 (semaine 42)
 

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2005-10-17 - Russie
DES NORMES DE CONDUITE PROCHES DE CELLES DU CHRIST.


Le patriarche de Moscou et de toute la Russie Alexis II a récemment fait remarquer qu’il ne fallait oublier les résultats positifs du système éducatif soviétique dont les normes "étaient extérieurement proches des commandements du Christ".

La société russe ne doit pas oublier les résultats positifs du système d’éducation soviétique, estime le patriarche de Moscou qui a fait observer que les normes de conduite soviétiques, selon lesquelles l’homme était alors invité à construire sa vie, «étaient extérieurement proches des commandements du Christ. Cela revenait de fait à reconnaître le caractère imprescriptible (au moins sur le plan social) des normes éthiques religieuses, malgré l’orientation athée de l’ensemble du système idéologique.»

Alexis II a fait cette déclaration lors d’une rencontre avec les représentant de la jeunesse de la région de Kalouga, organisée au siège de l’administration régionale. « Le système éducatif soviétique a obtenu des succès certains, qui, à première vue, semblent confirmer le bien-fondé de ses méthodes. L’Etat à cette époque se développait d’une manière très active, la pays a obtenu des succès remarquables dans la production industrielle, la défrichement des terres vierges, le développement des différents domaines scientifiques, la création d’une technologie spatiale et militaire » a-t-il déclaré.

La reconnaissance du caractère erroné du cap idéologique de l’Etat soviétique « ne doit pas oblitérer ou faire condamner l’exploit des plusieurs générations de nos ancêtres ».

L’une des causes principales de la chute du régime soviétique, selon le patriarche, fut « l’absence dans l’idéologie d’Etat d’une armature intérieure, capable de conférer à l’ensemble du système solidité et cohérence...
Aux normes morales qui apparaissaient comme incontestablement positives manquaient l’essentiel, à savoir ce qui aurait pu fonder leur caractère obligatoire et qui ne pouvait se trouver dans un système de valeurs fondé exclusivement sur une conception matérialiste du monde.

"Pendant les années de guerre, a-t-il dit encore, notre peuple a manifesté des miracles de courage et d’héroïsme, par quoi il a encore une fois témoigné de son lien indestructible avec son passé historique, avec les héros des siècles écoulés qui avaient défendu l’indépendance de la Patrie sous les bannières de la sainte Orthodoxie.

"En même temps apparut manifeste aux yeux du pouvoir athée lui-même la profondeur de la foi en Dieu et de l’espoir en sa bonne providence enfouie dans les cœurs de nombreux fils et filles de notre patrie et souvent invisible au monde extérieur. Cela a incité le pouvoir étatique de l’Union Soviétique à considérer d’une manière nouvelle le rôle de la foi dans la vie du pays et de chaque individu, ce qui entraîna l’affaiblissement progressif des persécutions contre l’Eglise et le renouveau progressif de la vie ecclésiale."

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Je suis convaincu, a-t-il conclu, que c’est à l’Orthodoxie qu’est lié le destin heureux de la Russie dans l’avenir. Comme en témoigne le renouveau de la foi orthodoxe inséparable de la Sainte Russie." (source : patriarcat de Moscou)

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