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2005-10-24 -
A PROPOS DES DIVORCÉS REMARIÉS.

Les divorcés-remariés ne sont pas excommuniés "Aujourd'hui est en cours toute une pastorale, qui permet de leur dire que, privés de l'Eucharistie, ils ne sont pas privés de leur appartenance à l'Eglise, de la prière et de la participation à la messe".

Ce commentaire est de Mgr Roland Minnerath, secrétaire spécial du Synode, qui, après avoir évoqué des "discussions très approfondies" des pères du Synode, poursuit ainsi, lors de la conférence de presse donnée le lundi 24 octobre : "Nous ne pouvons pas changer les règles" affirmant alors que la nouveauté se trouvait dans le "renouvellement de l'attitude avec laquelle le problème est étudié".

Il fait remaurquer que le message du synode dit : « Nous connaissons la tristesse de ceux qui n’ont pas accès à la communion sacramentelle à cause de leur situation familiale non conforme au commandement du Seigneur (cf. Mt 19, 3-9). Certains divorcés remariés acceptent douloureusement de ne pas communier sacramentellement et l’offrent à Dieu. D’autres ne comprennent pas cette restriction et vivent une frustration intérieure. Bien que ne pouvant partager leur choix (cf. CCC 2384), nous réaffirmons qu’ils ne sont pas exclus de la vie de l’Église. Nous leur demandons de participer à la messe dominicale et de s’adonner assidûment à l’écoute de la Parole de Dieu, pour qu’elle nourrisse leur vie de foi, de charité et de conversion. Nous souhaitons leur dire combien nous sommes proches d’eux par la prière et la sollicitude pastorale. Ensemble demandons au Seigneur d’obéir fidèlement à sa volonté. »

"Par exemple, à propos des catholiques divorcés et remariés que nous ne pouvons pas admettre à la communion, nous ne pouvons pas changer le sens du sacrement du mariage, qui est indissoluble. Mais est-ce que ceux qui se marient par le sacrement ont toujours conscience de ce qu'ils font ? Et si non, est-ce que c'est un vrai mariage ? Cela ouvre la porte à la reconnaissance (par les tribunaux ecclésiastiques) qu'il n'y a jamais eu mariage."

On ne change pas les Evangiles, rappelle le cardinal canadien Marc Ouellet, notant que "ce thème était parmi les plus délicats" mais qu'il s'agissait en même temps de "maintenir un équilibre avec la doctrine de l'Eglise liée au commandement du Seigneur dans l'Evangile de Matthieu au chapitre 19" : l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. (…) ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas.
(source : presse et Synode : http://www.vatican.va/roman_curia/synod/index_fr.htm)

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