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FlashPress - Infocatho
22 au 24 octobre 2005 (semaine 43)
 

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2005-10-24 -
A PROPOS DU CÉLIBAT DES PRÊTRES.


La question des hommes mariés devenant prêtres a été l'une des questions discutées avec franchise, clarté et sans aucune ambiguïté : le célibat est un don merveilleux pour l'Église mais la porte de l'ordination ne leur est pas fermée.

Le cardinal Kasper est net sur ce point : le Synode n'a pas fermé la porte à l'ordination d'hommes mariés, même si c'est une "voie à ne pas suivre" selon les propositions finales du Synode. "Je suis convaincu, dit le cardinal Kasper, que le célibat est un don pour l'Eglise et nous ne devons pas l'abandonner. Pourtant, dans certains cas, il serait souhaitable de voir aussi les "viri probati" comme une
hypothèse qui reste ouverte et que nous devons réaliser sans abandonner le célibat".

Poursuivant son propos en réponse aux journalistes qui le questionnaient : " Comme jamais, le Synode a donc exprimé l’ampleur de ce problème avec deux solutions : pourquoi ne pas rendre le célibat facultatif ? Pourquoi ne pas ordonner des viri probati, des hommes mariés ? Le Synode a répondu non sur la première option. Même les évêques catholiques orientaux, qui sont fiers d’avoir un clergé marié, ont mis en garde contre les difficultés posées : les prêtres, quand ils ont charge de famille, ont moins de temps à consacrer à leur charge pastorale et leur mobilité est presque impossible.

Quant aux viri probati, quatre groupes linguistiques sur douze ont suggéré que les questions soient étudiées, les autres groupes estimant que l’heure n’était pas venue. Le Synode propose donc de soigner davantage la pastorale des vocations et de travailler à une répartition plus équitable du clergé dans le monde. Mais cela ne résoudra pas la question, car nous sommes devant un dilemme dont nous n’avons pas la solution."

Où serait-elle ? Pour le cardinal Danneels, elle ne se situe pas simplement dans une modification du statut sacerdotal, mais plus profondément :" La raréfaction des prêtres n’est pas due à la question du célibat, mais à un défaut de foi : quand le lait ne bout pas, il ne déborde jamais… Quand la foi n’est pas intense, il n’y a pas de vocations. Avoir une foi telle, au point d’y donner toute sa vie, il faut le faire…" (source : presse et http://www.vatican.va/roman_curia/synod/index_fr.htm)

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