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FlashPress - Infocatho
25 au 28 octobre 2005 (semaine 43)
 

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2005-10-28 -
IL FAUT DÉPASSER L'OECUMÉNISME INSTITUTIONNEL.

Lors d'un colloque qui les a réunis le 22 octobre à New York, des responsables du Conseil oecuménique des Eglises, le COE, ont affirmé :  Il faut dépasser "l'oecuménisme institutionnel".

Pour eux, le mouvement oecuménique ne peut se développer à l'avenir que s'il se distancie des structures institutionnelles et devient au niveau des fidèles et plus ouvert à tous. "L'oecuménisme institutionnel connaît une période de "stagnation", a estimé le catholicos Aram 1er, de l'Eglise apostolique arménienne, président du Comité central du COE. A son avis, le défi auquel est confronté le COE est de dépasser l'oecuménisme institutionnel et d'en faire une réalité de réconciliation.

Le colloque avait pour thème central un sujet d'importance croissante pour les Eglises et leurs responsables: comment concevoir l'avenir du mouvement oecuménique dans le contexte des changements sociaux et mondiaux qui déplacent le centre du christianisme de l'Europe et des Etats-Unis vers l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine. 

Le mouvement oecuménique, a fait remarquer Aram Ier, ne peut plus être "un club privé pour des membres de conférences et des hiérarques d'Eglises".

Dans le même sens, le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du COE, a insisté sur la nécessité pour les Eglises d'être en dialogue avec les Églises évangéliques, pentecôtistes et catholique romaine, qui ne sont pas membres du COE. 

"De nouvelles conditions et tendances peuvent représenter des obstacles à la situation habituelle, en bloquant une voie bien tracée ou en rendant absurde une pratique confortable. Il a également souligné qu'aucune institution issue du mouvement oecuménique, y compris le COE, "'n'est éternelle". (source et information : Apic - ENI)

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