Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
29 au 31 octobre 2005 (semaine 44)
 

-
2005-10-31 - Burkina Faso
LES TRADITIONS DE LA CULTURE AFRICAINE.

La contribution des religions pour répandre la culture de la paix a été au centre du «1er Forum des Chefs pour la Paix au Burkina Faso », qui s’est tenu à la mi-octobre à Ouagadougou, la capitale.

Le président de l’Assemblée Nationale a présidé le Forum, entouré de différents dirigeants religieux et traditionnels, dont Mgr Philippe Ouédraogo, évêque de Ouahigouya, et président de la Conférence épiscopale du Burkina Faso et du Niger. La réunion a vu la participation de 115 représentants, hommes politiques, chefs traditionnels, représentants des communautés religieuses, des organisations de la société civile, des Ministères et des Institutions.

Les participants ont suivi avec une attention particulière l’exposé d’ouverture de Mgr Sanon, évêque de Bobo-Dioulasso, sur les mécanismes traditionnels de construction de la paix.

L’évêque a rappelé que la paix était un bien commun, la violence un mal collectif et que l’intolérance était une aberration sociale. Mgr Sanon a expliqué que, dans la société africaine, il y avait des mécanismes qui favorisent la culture de la paix. Il a rappelé, avec des anecdotes, des formes de médiation, de réconciliation, de règlement de questions de propriétés de terres, et de justice, qui sont répandues dans la tradition africaine.

Ce type de relations sociales, toutefois, déclare Mgr Sanon, est mis en crise par l’urbanisation croissante, par les déplacements de population, par la diffusion de nouvelles croyances religieuses et de sectes. Dans le débat qui a suivi l’exposé de Mgr Sanon, les participants ont souligné, pour la diffusion de la culture de la paix, l’importance des valeurs morales et spirituelles, la nécessité de la médiation de la part de personnalités indépendantes et impartiales, le respect réciproque entre les individus et les comunautés.

L’étude des formes traditionnelles de pacification devrait être un exemple à étendre à toute l’Afrique. (source et information : Agence Fides)

Retour aux dépèches