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novembre 2005 (semaine 45)
 

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2005-11-10 -
LES TROIS BÉATIFICATIONS DU 13 NOVEMBRE.


Le P. Charles de Foucauld et deux religieuses italiennes, Maria Pia Mastena et Maria Crocifissa Curcio, seront reconnus bienheureux le 13 novembre dans la basilique Saint-Pierre, par le cardinal José Saraiva Martins.

C’est le Préfet de la congrégation pour les causes des saints, qui procédera au nom du Pape à leur béatification, selon les nouvelles dispositions prises par Benoît XVI qui, après la messe de béatification viendra vénérer les reliques des nouveaux bienheureux, adressera un salut à l'assemblée et donnera sa bénédiction.

Né à Strasbourg (France) le 15 septembre 1858, Charles de Foucauld était entré en 1876, à l’Ecole militaire de Saint-Cyr et devint sous-lieutenant de cavalerie, menant une vie assez désordonnée. Après des opérations militaires dans l’ouest de l’Algérie, il démissionne de l’armée en 1882 et entreprend un voyage d’exploration géographique dans le Maroc, ainsi que au sud de l’Algérie et de la Tunisie, où il se révèle un remarquable ethnologue.

Il redécouvre la foi en 1886, à Paris près du P. Huvelin et entreprend un pèlerinage en Terre Sainte. Devenu moine trappiste en 1890, d’abord en France puis dans une Trappe de Syrie qu’il quittera en février 1897, il est d
écidé à imiter le Christ. Dans cette intention, il vit trois ans en ermite à Nazareth avant d’être ordonné prêtre pour le diocèse de Viviers (France) le 9 juin 1901.

Il part ensuite s’installer à Beni-Abbès, aux confins algéro-marocains, puis dans le sud algérien. Il se fixe ainsi en 1905 à Tamanrasset, dans le Hoggar, au pays des Touaregs, se faisant ainsi proche d’eux. C’est là qu’il meurt, victime d’un coup de feu, le 1er décembre 1916.

Sa famille spirituelle comprend aujourd’hui près de 15.000 membres répartis en 11 instituts religieux, 2 instituts séculiers et 6 associations de fidèles.
Sa béatification devait avoir lieu initialement le 15 mai dernier, jour de la fête de la Pentecôte, mais cette célébration avait été reportée après la mort de Jean Paul II.

Deux religieuses appartenant à des congrégations italiennes seront béatifiéesen même temps que lui.

Maria Pia Mastena (1881-1951), née près de Vérone en Italie est fondatrice de la congrégation enseignante et hospitalière des religieuses de la sainte Face. Après une tentative de sept mois de vie cloîtrée, elle reprend son travail d’enseignante, ouvre une crèche et une cantine gratuite pour les enfants pauvres, rassemblant dans le même temps des aspirantes en vue de fonder une nouvelle congrégation. Le 8 décembre 1936 naît ainsi l’Institut des sœurs de la sainte Face, visant à soutenir les besoins des paroisses, des écoles et des malades. Elle meurt à l’improviste, à Rome, le 28 juin 1951.

Maria Crocifissa Curcio (1877-1957) a créé, près de Rome, la congrégation des carmélites missionnaires de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Née en Sicile, elle réussit dès l’âge de 13 ans, non sans mal, à entrer dans le tiers ordre carmélitain. Après une première expérience de vie commune avec d’autres compagnes du tiers-ordre, elle dirige une maison d’accueil et d’assistance pour les orphelines et les jeunes filles pauvres.

C’est à Rome en 1925, qu’elle sent le désir de fonder une institution pour venir en aide aux populations les plus pauvres. Elle s’y installe la même année avec quelques compagnes, mais c’est en 1930 que son vœu s’exauce avec la reconnaissance de la congrégation des carmélites missionnaires de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Sa béatification devait être initialement célébrée le 24 avril dernier parJean Paul II.

Le dimanche suivant, 20 novembre, au sanctuaire de Guadalajara (Mexique), aura lieu la béatification des martyrs de la guerre antichrétienne du Mexique, Anacleto Gonzales Flores et de ses 8 compagnons, Giuseppe Trinità Rangel, Andrea Solá Molist, Leonardo Pérez et Dario Acosta Zurita, béatifications également prévues par Jean Paul II. (source et biographies : Service de presse du Vatican-VIS)

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