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novembre 2005 (semaine 45)
 

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2005-11-09 -
PAIX ET TOLÉRANCE, DIALOGUE ET COMPRÉHENSION.


Le relativisme moral mine les fondements démocratiques, a souligné Benoît XVI a adressé un message aux participants à la conférence internationale d'Istanbul consacrée à "la paix et la tolérance - dialogue et compréhension".

Cette seconde conférence internationale a été organisée par le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomé Ier, et le rabbin Arthur Scheiner, président de la Fondation "Appeal of Conscience Foundation" de New York, et elle s’est tenue à Istanbul du 7 au 9 novembre. Soutenue par la présidence du Conseil de l'Europe, son but est de "promouvoir la collaboration entre les grandes religions monothéistes, juifs, chrétiens et musulmans, pour favoriser le respect réciproque", dans le sud-est de l'Europe, le Caucase et l'Asie centrale", selon le patriarche Bartholomé Ier.

Dans son message, lu par le cardinal Kasper, Benoît XVI appelle ainsi les hommes de bonne volonté à poursuivre le dialogue entre les peuples, les religions et les cultures pour favoriser la paix.

"Une société en bonne santé favorise toujours le respect des droits inviolables et inaliénables de toutes les personnes". Ainsi, "le relativisme moral mine les fonctionnements de la démocratie, qui par elle-même n'est pas suffisante pour garantir la tolérance et le respect entre les peuples", écrit le pape.

"Les thèmes de la paix et de la tolérance sont d'importance essentielle dans un monde où les attitudes rigides ont si souvent provoqué des malentendus et même mené à la violence et à la mort."

"Le dialogue est indispensable", dit-il encore, pour trouver "des solutions aux conflits et aux tensions qui frappent la société".
Ce dialogue "est le devoir de chaque personne de bonne volonté "particulièrement de chaque dirigeant, afin d'établir une société de paix et de surmonter la tentation de confrontation agressive et futile entre différentes cultures et différents groupes ethniques".

Chaque peuple "a la responsabilité d'apporter sa propre contribution à la paix et à l'harmonie en plaçant son acquis spirituel, culturel et ses valeurs morales au service de la famille humaine", conclut le pape. "Ce but ne peut être réalisé que si, au coeur de l'économique, du développement social et culturel de chaque communauté, il existe un respect particulier de la vie et de la dignité de chaque personne humaine". (source : Service de presse du Vatican-VIS - information : Agence Apic)

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