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14 au 16 novembre 2005 (semaine 46)
 

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2005-11-16 -
LE SEIGNEUR EST UN DIEU DE LIBERTÉ ET D'AMOUR.

"Le Seigneur est créateur et arbitre de l'être, mais proche de ses créatures dans le temps et dans l'espace, et sa présence parmi nous atteint son sommet avec l'Incarnation", a déclaré le pape lors de l'Angelus du 16 novembre.

Il a repris et continué le commentaire du psaume 135 de la semaine dernière.Et il insisté sur ce thème qu'il avait déjà souligné la semaine précédente : "la rencontre de deux expressions de la Révélation divine, la cosmique et l'historique".

Il a d'abord rappelé que la première partie proclame "la foi en Dieu Créateur révélée par ses créatures cosmiques", puis que la seconde expose sa présence "dans l'histoire du salut", manifestée dans l'Exode, le passage de la Mer Rouge et l'errance d'Israël dans le désert. "Mer et désert -a souligné le Pape- représentent le passage du mal et de l'oppression au don que sont la liberté et la terre promise".

"Pendant son humiliation, faite d'épreuves et d'oppression, Israël a pu voir la main salvatrice de Dieu, de la liberté et de son amour", a-t-il précisé.

Benoît XVI a indiqué que l'on voit en effet dans ce psaume "la rencontre de deux expressions de la Révélation divine, la cosmique et l'historique. Le Seigneur est créateur et arbitre de l'être, mais proche de ses créatures dans le temps et dans l'espace, et sa présence parmi nous atteint son sommet avec l'Incarnation".

En témoignent les Pères de l'Eglise qui y ont reconnu "l'accomplissement de l'histoire du salut et le signe suprême de l'amour miséricordieux du Père qu'est l'offrande de son Fils en tant que sauveur et rédempteur de l'humanité".

Rappelant que, dans son traité sur la charité, saint Cyprien "admire les œuvres de Dieu réalisées dans son Fils en faveur de son peuple", le pape a tenu à souligner que ce "Docteur de l'Eglise a complété les propos du psalmiste. Le véritable don du Fils de Dieu est l'Incarnation qui se perpétue pour nous dans l'Eucharistie, dans sa Parole, chaque jour et jusqu'à la fin de l'histoire".

"Nous courons le danger de plus souvent nous souvenir du mal que du bien. Le psaume éveille en nous la mémoire du bien, du si grand bien que le Seigneur nous offre et qui, à la fin, nous permettra de connaître ce qu'annonce ce texte. S'il est vrai que la miséricorde divine est éternelle, elle se manifeste aussi jour après jour".

Saluant les pèlerins présents sur la place Saint-Pierre, il s'est adressé aux délégués du mouvement "Pro Vita italien", qu'il a remercié  de "trente ans de courageuse action en défense du droit à la vie et à la dignité de toute personne, de sa conception à sa mort naturelle. En oeuvrant à éviter les avortements volontaires par l'attention et l'assistance aux femmes et aux familles, vous collaborez à tracer une espérance d'avenir pour l'humanité, en proclamant ainsi concrètement l'Evangile de la Vie". (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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