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2005-11-19 -
L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ÉVÊQUES ITALIENS.
Du 14 au 18 novembre, s’est tenue, à Assise, la 55ème assemblée générale de la Conférence épiscopale italienne, la CEI qui a abordé la formation des futurs prêtres, la pastorale de la santé, le droit de l'Église et la liberté religieuse.
Benoît XVI lui a envoyé un message portant principalement sur la formation des prêtres : "L'Eglise a aujourd'hui besoin de prêtres qui soient pleinement conscients du don de la grâce qu'ils reçoivent par l'ordination sacerdotale et par la mission qui leur aie confiée en cette époque de changements si rapides et profonds".
…"Il est important et urgent d'intensifier la pastorale des vocations et de toujours mieux définir la formation pour garantir une préparation humaine, intellectuelle et spirituelle à la hauteur des nouveaux objectifs que le ministère sacerdotal doit affronter."
... "Il est tout aussi prioritaire que cette formation ait lieu dans un contexte communautaire, pour être le reflet de la communion de vie que Jésus a vécu avec ses disciples et pour faire que les différents éléments du projet éducatif s'unifient autour des exigences de la charité pastorale".
L’un des autres thèmes de l’assemblée de la CEI était la pastorale de la santé. "Si la maladie pose certainement des problèmes graves et complexes à l'organisation sociale, écrit Benoît XVI, elle constitue avant tout une dimension fondamentale de l'expérience humaine qui interpelle la mission de l'Église et la conscience des croyants. Ce n'est pas par hasard si le Seigneur a accompagné l'annonce du salut par la guérison de nombreuses personnes qui souffrent, et si la communauté chrétienne, à toutes les époques, a fait du soin des malades un emblème de la charité du Christ".
Les institutions catholiques oeuvrant dans le secteur sanitaire "doivent toujours avoir un comportement exemplaire, qui conjugue une innovation et une compétence scientifique tendues vers l'attention primordiale pour la personne et sa dignité... Face à la prétention...d'éliminer la souffrance en recourrant également à l'euthanasie, il faut réaffirmer l'inviolable dignité de la vie humaine".
De son côté,
le cardinal Ruini, président de la CEI, a procédé, lors de l'ouverture de l'assemblée, à un véritable tour d’horizon de l’actualité récente en Italie et à l’étranger.
"Avec sérénité et sans aucun esprit polémique, nous voudrions dire à ceux qui craignent ou déplorent une présence excessive ou même une ingérence de l'Eglise dans la vie publique italienne que la paix civile et religieuse nous tient aussi à cœur"
... L'Eglise est consciente de devoir être un facteur d'unité et non de division. L'engagement ouvert et concret en faveur de la personne humaine (…) ne représente pas une violation de la laïcité de notre République, mais plutôt une contribution, offerte à la liberté de chacun, à son bien authentique"... "Une Eglise qui se tairait sur ces thèmes, pour sauvegarder ses propres intérêts institutionnels même légitimes, ne ferait honneur, en vérité, ni à elle-même, ni à l’Italie".
Évoquant la situation internationale, le président de la CEI, a estimé que "pour parvenir à un équilibre pacifique, démocratique et respectueux des droits des personnes", l’Irak devait "accomplir un effort ultérieur majeur pour réaliser des accords partagés par chacune de ses composantes, sauvegardant en même temps une liberté religieuse effective, y compris pour les minorités". (source et information : Service de presse du Vatican-VIS - SIR)
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