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2005-11-19 -
UN CONGRÈS INTERNATIONAL SUR LE GENÔME HUMAIN.

Une Conférence internationale est organisée par le  Conseil pontifical pour la pastorale de la santé consacrée au génome humain, un vaste domaine, sujet à de nouvelles recherches et découvertes.

Cette conférence s’est  déroulée à Rome du 17 au 19 novembre. Le génome est l'élément structurel qui organise le corps humains dans ses dimensions individuelles et héréditaires. Il contient l'ensemble des gênes mais va au-delà car il comprend tous les autres éléments qui, avec les gênes, constituent l'énergie initiale nécessaire pour un développement tout au long de la vie, et qui sont le mystère-clef de la vie même".

Durant ces trois jours, une réflexion scientifique, philosophique et théologique de manière à cadrer la suite des travaux sur la thématique de la vie a été menée en suivant trois étapes: la réalité, les avancées, l'action.

En premier lieu, "étude de  la matière génétique dans l'ordre suivant: génomique et post-génomiques, erreurs génétiques et maladies congénitales..., prédisposition au cancer, assistance médicale aux malades et à leurs familles, jugement, erreur et négligence, aspects génétiques de la médecine materno-fœtale..., la génétique humaine et son statut juridique international, recherche génétique et coopération internationale".

Ensuite, le "processus historique de la génétique humaine..., l'éthique de la génétique médicale, l'avancée de l'eugénisme libéral et l'éthique de la consultation médicale en matière génétique". Y fut étudiée "l'application des connaissances en génétique humaine selon le point de vue du Judaïsme, de l'Islam, du Bouddhisme et de l'Hindouisme, avant de conclure par le génétique selon la post-modernité".

Enfin, la troisième partie du congrès a abordé les questions de "la génétique et les nouvelles cultures, la vision pastorale de la recherche génétique, de la génétique médicale et des comités d'éthiques hospitaliers, du droit de la génétique, jusqu’à une réflexion sur l'éducation et la mise à niveau des agents pastoraux sur la génétique.  
 
Parmi les participants à ce congrès on notait, et ce pour la première fois, la présence d'un représentant du département pour les relations extérieures du patriarcat de Moscou, Mgr Georgy Rochchin. L'Eglise orthodoxe grecque était représentée par le métropolite Nicolaos, président du comité de bioéthique du Synode de l'Eglise orthodoxe grecque.

Les organisateurs de ce congrès voulaient "créer un dialogue interdisciplinaire au plus haut niveau, où l'on puisse trouver des réponses à quelques unes des demandes les plus angoissantes du monde contemporain". C’est pourquoi les principaux experts internationaux en la matière et en théologie  étaient venus de tous pays : Italie, GB, Grèce, France, Burkina-Faso, USA, Islande, Suisse, Pays-Bas, Colombie, Allemagne, Espagne, Inde, Japon, Slovaquie, Cuba et Mexique. (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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