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FlashPress - Infocatho
du 23 au 25 novembre 2005 (semaine 47)
 

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2005-11-25 - El Salvador
DANS CE PAYS QUI PORTE LE NOM DU CHRIST.


"Le pays qui porte le nom du Christ, notre Sauveur, navigue dans une mer de violence", dénoncent les évêques du pays, en l'invitant à "ne pas se laisser vaincre par le mal".

A l’occasion de la fête de la “Vierge de la Paix”, Patronne d'El Salvador, les évêques invitent chaque habitant à réfléchir sur leur responsabilité pour la construction d’une société fraternelle, pacifique, juste et solidaire. Cette Lettre pastorale intitulée “Ne pas te laisser vaincre par le mal », est centrée surtout sur la situation dramatique de violence qui frappe la nation.

Ils invitent à se défaire de la résignation, de la passivité, et à ne pas se laisser écraser par le mal. A la lumière de l’Evangile et de la Doctrine Sociale de l’Eglise, ils indiquent la voie à parcourir pour sortir de cette situation dramatique.

"La violence est toujours plus présente, en premier lieu au sein même de la maison : la violence que subissent les femmes de la part de leur mari, ou celle que subissent les garçons et les filles malgré leur jeune âge : violence physique, psychologique, et de plus en plus, la violence sexuelle".

A la violence domestique et à la délinquance commune s’ajoute la violence des bandes de jeunes, du trafic de la drogue, et du crime organisé. "On tue pour voler, par vengeance, sur ordre, sous l’effet de l’alcool ou des drogues. On tue presque toujours avec les armes qui circulent facilement sans contrôle ; on tue de sang froid, avec des actes de barbarie, et dans l’impunité complète. Il y a ceux qui déclarent que l’on tue même comme méthode de purification sociale", déclarent-ils.

"La violence est devenue omniprésente. Le pays qui porte le nom du Christ Sauveur navigue dans une mer de violence. La nation confiée au patronage de Notre-Dame de la Paix, est arrivée à un niveau de violence homicide qui va en augmentant".

Ce qui préoccupe plus encore les évêques est le fait que probablement les habitants du pays en sont arrivés à s’habituer à considérer la violence comme quelque chose d’inévitable, avec laquelle on est condamné à vivre. Pour cela, ils expriment leur conviction que cette réalité dramatique pourra être transformée si tout le monde et chaque personne, prend, avec lucidité et courage, ses propres responsabilités, mais surtout si l’on place chaque homme au centre des préoccupations.

La solidarité à l’ère de la globalisation exige en même temps la défense des droits de l’homme : "Combattre la violence implique l’effort généreux d’offrir une vie digne à tous les habitants du Pays ". (source et information : Agence Fides)

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