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FlashPress - Infocatho
du 26 au 29 novembre 2005 (semaine 48)
 

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2005-11-29 - Bangladesh
LITURGIE CATHOLIQUE ET RITES FUNÉRAIRES.


Les catholiques de l'ethnie aborigène Santal observent fidèlement les rites funéraires de toute leur ethnie. Un seul point les différencie : les catholiques enterrent leurs morts alors que les autres membres de l’ethnie les incinèrent.

Ainsi, pour les catholiques et les non-catholiques, "Bhandan", le dernier acte de la cérémonie funèbre a lieu quarante jours ou même davantage, après le décès. Au jour choisi, les hommes du village se coupent les cheveux, prennent un bain et se rassemblent dans la maison du défunt. La famille a préparé un grand
dîner pour les hommes de la famille et ceux venus des villages voisins. Tous ont apporté des présents : du riz, des poules, des chèvres ou des porcs.

Si la famille du défunt est catholique, le prêtre ou le
catéchiste est invité à participer à l’événement. Si le prêtre est présent, il lui revient de bénir les cadeaux. Chrétiens ou non, tous les membres de l’ethnie aborigène Santal partagent la croyance selon laquelle les morts ont la vie éternelle.

Après la mort d’un membre de la communauté, qu’il soit chrétien ou non, le chef de famille en informe le «manjhi» (le chef du village) qui invite tous les hommes à se rassembler devant la maison du défunt. Le «godet», le messager du manjhi, parcourt alors le village une branche d’arbre à la main. A son arrivée, les habitants se rassemblent pour l’écouter. Dans la maison du défunt, on fait la toilette du mort et on oint son corps d’huile. Si la famille est catholique, prêtre et catéchistes y participent.

Le Père Marcus Murmu, le chancelier du diocèse catholique de
Dinajpur, confirme que l’Eglise accepte les traditions funéraires des Santal tout en y intégrant des valeurs chrétiennes. "L’Eglise catholique encourage désormais la pratique du bhandan comme signe de prière pour les défunts". (source et information : Eglises d'Asie-EDA)

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