Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 3 au 5 décembre 2005 (semaine 49)
 

-
2005-12-05 - Burkina Faso
IL S'AGIT DE VIVRE ENSEMBLE.


La commission épiscopale burkinabé pour le dialogue avec l'islam qui s'est réunie du 23 au 25 novembre 2005 à Ouagadougou, a fait ce constat positif : le dialogue inter-religieux est en bonne marche au Burkina-Faso.

A l'occasion de sa première session  annuelle, elle a pu faire le point de ses activités de l'année écoulée et envisager des perspectives pour l'année pastorale 2005/2006. Cette rencontre a réuni les délégués venus de tous les diocèses du pays.

Le discours de Mgr Anselme Titiama Sanon, évêque de Bobo, à l'occasion de la session nationale tenue à Koumi du 25 juillet au 5 août 2005 sur le thème "Questions posées par le vivre ensemble des chrétiens et des musulmans dans les pays de l'Afrique de l'Ouest Francophone", a fait office de mot d'ouverture de la présente session.

Puis la commission s'est penchée sur plusieurs points inscrits à l'ordre du jour de sa rencontre. Il s'agit de l'écho de la session de formation de Koumi, l'audition des rapports d'activités des diocèses, la recherche de stratégies pour avancer dans le dialogue avec nos frères de l'islam, le rapport financier de la commission, la synthèse des travaux de la Conférence Episcopale Régionale de l'Afrique de l'ouest et divers. Abordant le premier point, le document de synthèse de la session de formation de Koumi a été présenté et apprécié par les participants.

S'agissant des rapports des diocèses, ils ont fait ressortir l'effort de dialogue vécu concrètement dans les villes et villages entre chrétiens et musulmans. L'exemple de l'Union Fraternelle des croyants (UFC) à Dori prouve, s'il en était encore besoin, que le dialogue de vie entre chrétiens et musulmans est possible et bénéfique pour toute la société. En outre, la question de l'émigration et celle des étudiants dans les pays d'islam a fait l'objet d'attention.

Des réflexions menées au cours des travaux, il est ressorti des recommandations sur certaines questions d'intérêt capital. Il s'agit d'abord de la délicate question du mariage mixte entre chrétiens et musulmans, surtout des situations malheureuses très souvent constatées dans certains foyers issus de ces unions

Tout en reconnaissant le caractère inévitable de ce phénomène et des cas de succès de ces types de ménages, la commission a fortement recommandé qu'une réflexion soit menée avec les autres commissions épiscopales, notamment de celle de la catéchèse, pour qu'une stratégie pastorale d'éducation des jeunes et du suivi de ces couples soit mise en place. (information : Conférence épiscopale burkinabé)

Retour aux dépèches