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FlashPress - Infocatho
du 9 au 11 décembre 2005 (semaine 49)
 

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2005-12-11 -
LE MESSAGE POUR LA JOURNÉE DES MALADES.


Le 8 décembre, en vue de la Journée mondiale des Malades du 11 février 2006, Benoît XVI a lancé un appel à la société et aux communautés chrétiennes afin qu'elles renforcent leur engagement de solidarité avec les malades mentaux.

Le pape a choisi de consacrer la réflexion de cette Journée aux malades mentaux, marqués par de nouvelles formes de mal-être mental nées de l’incidence négative de la crise des valeurs et de la solitude. "La durée des conflits armés dans différentes régions de la terre, la succession de catastrophes naturelles effroyables, la diffusion du terrorisme, non seulement ont provoqué un nombre impressionnant de morts, mais ont engendré chez de nombreux rescapés des traumatismes psychiques, souvent irréversibles".

Dans les pays qui vivent un développement économique important, "les experts reconnaissent comme étant à l’origine des nouvelles formes de mal-être mental l’incidence négative de la crise des valeurs morales"... "Le sentiment de solitude qui s'accroît, mine les formes traditionnelles de cohésion sociale, et forme même des clivages, à commencer par l’institution de la famille, et marginalise les malades, surtout les malades mentaux, considérés souvent comme un fardeau pour la famille et la communauté".

"Voilà pourquoi, dit encore Benoît XVI, j’encourage les efforts de tous ceux qui s’emploient à ce que les soins nécessaires soient donnés aux malades psychiques. Malheureusement, dans de nombreuses parties du monde, les services pour ces malades semblent manquer, ils sont insuffisants ou dans un état de désintégration. Le contexte social n’accepte pas toujours les malades psychiques et leurs limites, c’est aussi pour cela qu’on arrive difficilement à trouver les ressources humaines et financières nécessaires."

"On sent la nécessité de mieux intégrer le binôme thérapie appropriée et sensibilité nouvelle face au malaise, de manière à permettre au personnel de ce secteur d’aller toujours davantage à la rencontre de ces malades et de leurs familles qui, toutes seules, ne peuvent pas suivre comme il faudrait les parents en difficulté. La prochaine Journée mondiale du Malade est une occasion opportune pour manifester de la solidarité aux familles qui ont à charge des personnes malades mentales."

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À présent, je désire m’adresser à vous, chers frères et sœurs éprouvés par la maladie, afin de vous inviter à offrir avec le Christ votre condition de souffrance au Père, dans la certitude que chaque épreuve acceptée avec résignation est méritoire et attire la bienveillance divine sur toute l’humanité. J’exprime mon appréciation à tous ceux qui vous assistent dans les centres d’accueil, dans les hôpitaux de jour, dans les centres de diagnostic et de soins, et je les exhorte à se prodiguer, afin que rien ne manque jamais à ceux qui ont besoin d’une assistance médicale, sociale et pastorale, respectueuse de la dignité propre à chaque être humain."

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L’Église, surtout par l’action des aumôniers, ne manquera pas de vous offrir son aide, parce qu’elle est bien consciente d’être appelée à manifester l’amour et la sollicitude du Christ envers tous ceux qui souffrent et envers ceux qui en prennent soin."

"Au personnel de santé, aux organisations et associations du bénévolat, je recommande de soutenir, par des formes et des initiatives concrètes, les familles qui ont à charge des malades psychiques, envers lesquels je souhaite que s’intensifie et se propage la culture de l’accueil et du partage, grâce également à des lois adaptées et à des programmes sanitaires qui prévoient des ressources suffisantes pour leur application concrète."

"Duc in altum ! Cette exhortation du Christ à Pierre et aux apôtres, je l’adresse aux communautés ecclésiales répandues dans le monde et, plus spécialement, à ceux qui sont au service des malades, afin qu’avec l’aide de Marie, Salus infirmorum, ils témoignent la bonté et la sollicitude paternelle de Dieu. Que la Vierge Sainte réconforte tous ceux qui sont frappés par la maladie et soutienne ceux qui, comme le Bon Samaritain, soulagent leurs blessures corporelles et spirituelles." (source : Service de presse du Vatican-VIS)  

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