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du 18 au 20 décembre 2005 (semaine 51)
 

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2005-12-20 - Roumanie
LE DYNAMISME DES GRÉCO-CATHOLIQUES RECONNU.


Benoît XVI a élevé l'Eglise métropolitaine gréco-catholique de Roumanie de rite byzantin au rang d'Eglise archiépiscopale majeure, qui compte 5 diocèses pour 737 900 fidèles, 716 prêtres diocésains et 347 séminaristes.

Mgr Lucian Muresan devient archevêque majeur de Fagaras et Alba Iulia des Roumains. Il existe également en Roumanie 6 évêques catholiques latins, et ces deux hiérarchies romaines forment ensemble la conférence épiscopale roumaine .

Le communiqué publié par la salle de presse du Saint Siège, commente cette information en rappellant que c’est au début du XVIIIe siècle que la grande majorité des Roumains de Transylvanie, alors orthodoxes, se sont unis au Siège de Rome.

Le christianisme s’est implanté dans la région du Danube puis en Dacie à l’époque apostolique.
Avec l’invasion mongole de 1242, les diocèses de rite latin disparurent les uns après les autres : Severin (1246), Siret (1370), Arges¸ (1381) et Baia (1413). A partir du XVIIe s., le soin pastoral des fidèles fut confié à l’évêque latin de Nicopolis, en Bulgarie, et à des visiteurs ou préfets apostoliques.

En 1700, la quasi-totalité des Roumains orthodoxes de Transylvanie se sont unis à Rome, avec à leur tête leur évêque Athanase, tout en conservant leur rite oriental. En 1721, la résidence épiscopale fut transférée à Alba Iulia, et Fagaras, puis, sous l’évêque Innocent Micu Klein, à Blaj (1737), ville qui, avec ses écoles, allait être le foyer de la renaissance nationale de tous les Roumains. (source : VIS - information : archidiocèse de Fagaras)

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