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2008-01-04 - Espagne
LE FOSSÉ VA EN S'ÉLARGISSANT

Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a de nouveau défendu mercredi la politique sociale du gouvernement de José Luis Zapatero face aux attaques lancées par plusieurs archevêques au cours du rassemblement des familles à Madrid.

Le PSOE veut répondre aux prises de position "publiques, de nature politique, de certains responsables de la hiérarchie de l'Eglise catholique lors de la manifestation de dimanche", a déclaré le parti dans un communiqué qui rappele qu'au cours des quatre dernières années de législature socialiste, "plusieurs lois ont permis d'augmenter les droits et les politiques sociales en faveur des familles".

" Nous ne ferons pas un pas en arrière, nous continuerons à travailler pour que les citoyens espagnols aient plus de droits et soient plus libres".

Plusieurs de ces mesures ont fortement déplu à l'Eglise, comme le mariage homosexuel, l'introduction de l'éducation civique dans les programmes scolaires ou une loi facilitant les procédures de divorce.

Dimanche, certains archevêques ont tenu des propos très durs, comme celui de Tolède, Antonio Cañizares, qui a estimé que ces lois étaient "iniques et injustes"... "La culture de la laïcité radicale est une tromperie qui ne conduit qu'à l'avortement et au +divorce-express+" et "mène à la dissolution de la démocratie", affirmait l'archevêque de Valence, Agustin Garcia-Gasco.

Lundi, le ministre de la Justice, Mariano Fernandez Bermejo, avait déjà critiqué le caractère politique de ce rassemblement, estimant que "le national-catholicisme" était "entré en campagne électorale". (information : Apic)

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