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du 11 au 14 janvier 2008 (semaine 02)
 

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2008-01-14 - Kenya
UNE JOURNÉE NATIONALE DE PRIÈRE

Les évêques du Kenya ont publié le 9 janvier, une Lettre pastorale dans laquelle ils invitent les fidèles et les hommes de bonne volonté à prier et s’engager pour la paix, par une journée de prière nationale pour la paix.

Cette journée culminera par une messe solennelle en la Cathédrale de Nairobi, à laquelle ont été invités les évêques du pays. Il faut rappeler ici toutes les démarches qui ont été tentées par l'Église.

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La Conférence épiscopale du Kenya a été un prophète malheureusement pas écouté”, a déclaré, à ce propos, le P. Luigi Anataloni, missionnaire de la Consolation. “De 1996 à aujourd’hui il a toujours publié des documents dans lesquels ils se lancent des appels pour la paix et l’on réprimande la population sur les risques de la violence. Pas seulement la violence criminelle mais également la violence politique. C’et impressionnant de relire un document du 16 septembre 1997 où en analysant les conflits qui avaient explosé sur la côte, à Monbasa, on se demandait si ceux-ci étaient la preuve générale d’incidents plus amples qui pouvaient impliquer d’autres zones. Et encore plus impressionnant de voir que les évêques avaient indiqué comme leurs, les zones qui ont été concernées par les violences en ces derniers jours !”.

“ En effet - conclut le missionnaire- les violences de ces jours ne sont pas tout à fait spontanées. Maintenant que la situation est plus calme, on peut analyser ce qui est arrivé à un esprit lucide et on se rend compte qu’une bonne partie des assauts étaient planifiés et organisés et ils visaient des objectifs précis”.

Quant à l’hypothèse avancée par quelques journaux africains d’un partage de pouvoirs entre le Président Mwai Kibaki et Raila Odinga, à travers la nomination d’un Premier Ministre, une charge jusqu’à présent inexistante au Kenya, le P. Luigi pense que "
ce pourrait être la solution pour sortir de la crise”.

" Cette charge est jusqu’à présent inexistante au Kenya. On parle depuis 2002 de créer la figure du Premier Ministre, dans le cadre d’un processus de réforme constitutionnelle qui n’a pas été encore lancé", explique-t-il. " Rien n’est encore confirmé mais j’espère que les Kényans qui ont fait preuve d’une grande capacité de médiation par le passé, sont en mesure de trouver un compromis”. (source : Agence Fides)

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