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FlashPress - Infocatho |
du 11 au 14 janvier 2008 (semaine 02) |
- À ce jour, la citoyenneté repose sur le principe de la descendance, selon lequel un enfant né d’un père italien ou d’une mère italienne est un citoyen italien. Les étrangers peu vent acquérir la citoyenneté en cas de mariage avec un ressortissant ou s’ils résident légalement en Italie depuis au moins dix ans, pour les non-ressortissants de l’Union européenne, et au moins quatre ans pour les citoyens communautaires. Pour les apatrides ou les réfugiés politiques, le délai requis est de cinq ans. Selon les évêques, la modification de la loi est nécessaire et urgente « afin de favoriser une véritable intégration », en particulier des jeunes immigrés. Selon le ministère de l’instruction, l’Italie compte aujourd’hui plus de 500.000 jeunes élèves étrangers. Le ministre de la solidarité sociale, Paolo Ferrero, a soutenu l’appel de la CEI, dans la mesure où «la citoyenneté ne doit plus être liée à la couleur de la peau mais au lieu dans lequel on naît». Mgr Gianromano Gnesotto, responsable de la pastorale des migrants, a rappelé que l’Italie, qui compte 3,5 millions d’immigrés en situation régulière, dont 665.000 mineurs, est le seul pays d’Europe avec l’Espagne qui exige dix ans de résidence pour présenter une demande de citoyenneté. (source : Apic) |