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FlashPress - Infocatho
du 25 au 28 janvier 2008 (semaine 04)
 

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2008-01-28 -
LA FERMETURE DE GAZA DOIT CESSER


"Au nom de Dieu, nous, chefs des Eglises chrétiennes de Jérusalem et de la Terre Sainte, nous demandons à la communauté internationale, de mettre fin à la souffrance de Gaza”: tel est ce qu’ils écrivent dans un appel affligé.

Les Patriarches et les chefs des Eglises chrétiennes de Terre Sainte dans un appel affligé qui donne voix à la souffrance et à l’inconfort de la population palestinienne enfermée dans la bande de Gaza sans services, eau, ni médicaments,
rappellent que “plus d’un million de personnes sont sans nourriture ni médicaments, plus de 800 000 personnes sont sans électricité ni services : “Ceci est une punition collective injuste, un acte immoral qui viole la loi fondamentale et le droit international. La fermeture de Gaza doit cesser”.

Ils
demandent à la communauté internationale et à l’Union Européenne d’agir sans délai vu que de nombreuses vies sont en danger. Puis s’adressant à la Palestine et Israël : “Nous demandons, disent-ils, aux leaders palestiniens de mettre fin à leurs divisions pour le bien de la population de Gaza. Mettez de côté vos différences et résolvez la crise pour le bien de tous les êtres humains, en démontrant que vous avez à coeur le sort de vos frères et soeurs qui ont déjà trop souffert”.

Le document demande à Israël d’“agir de manière responsable et de mettre fin immédiatement à ce siège inhumain. Nier aux enfants et aux civils les biens de première nécessité n’est pas une façon de garantir la sécurité, mais jette la région dans un état de détérioration dangereuse supplémentaire”, qui apportera amertume, souffrance et mort d’innocents.

Les leaders chrétiens exhortent palestiniens et israéliens à respecter la vie humaine et à considérer l’amour de Dieu pour toute créature humaine, affirmant que “seulement une paix juste protégera la dignité de la vie humaine et des deux peuples”.

La solution actuelle de laisser un passage libre entre l'Égypte et Gaza ne peut être que provsoire et partielle. C'est en fait out le problème de la liberté de circulation des biens et des personnes qui doit être garantie par une convention internationale. (source : Agence Fides)

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