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du 29 au 31 janvier 2008 (semaine 05)
 

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2008-01-31 - Colombie
LES FEMMES DANS L'ÉGLISE ET LA SOCIÉTÉ

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Le monde s’attend à ce que la femme chrétienne, avec l’audace que lui infuse l’Esprit, ait l’audace de l’apostolat pour être disciple missionnaire de Jésus-Christ et manifeste sa ferme décision de défendre sa propre féminité."

"C'est-à-dire la vie, la famille, le mariage et la maternité."Or un certain féminisme veut dénigrer cet aspect essentiel en les considérant de façon erronée comme des obstacles à la véritable promotion de la femme. Il faut donc qu’elle continue à démontrer qu’elle est une constructrice de paix et de justice afin d’aider toutes les femme à sortir d’une situation qui n’a pas de précédents.

L'Assemblée plénière des évêques de la Colombie a pour thème le rôle de la femme dans l’Eglise et la société.
Selon Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, son président "la femme a vécu l’expérience de la marginalisation, réduite à un simple remplacement de l’homme, systématiquement sous-évaluée et même considérée incapable de prendre des décisions relatives à la communauté”.

Cette condition a fait en sorte que la femme se rebelle et réclame sa véritable valeur face au monde. Toutefois le dénommé mouvement féministe n’a pas été unanime dans ses choix. Selon Mgr Castro Quiroga, "il existe un féminisme qui s’éloigne de la vision chrétienne et se referme en rigide dichotomie de genre liées au déterminisme biologique". Mais il existe également un "féminisme chrétien qui cherche la dignité de la femme dans tous les domaines sur la base de la vérité profonde de l’Evangile. Ce féminisme est un chant de vie et d’espérance qui germe dans le coeur de toute femme de foi”.

C’est pourquoi les évêques adressent un appel à toutes les femmes, " à continuer d’annoncer Jésus-Christ par leur vie, leurs actions et leurs paroles, et en offrant ces intuitions féminines aussi spéciales sur l’Evangile qui de nombreuses fois échappent encore au plus sagace des hommes”.

Mgr Quiroga
dénonce également la “campagne ambiguë organisée par le Ministère de la Protection Sociale et le comportement de diverses ONG qui s’activent beaucoup pour le bien-être de la femme, ce qui est important, mais se montrent complètement indifférents face à la joie de la naissance d’un enfant”.

Pour l’archevêque de Tunja, “les campagnes qui accentuent le droit de la femme à être maîtresse de son corps, donc à éliminer facilement la créature qu’elle porte en son sein, ignorant que cette créature n’est pas une partie du corps de la femme, même si elle l’accueille à un moment de sa vie ”.
(source : Agence Fides)

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