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du 29 au 31 janvier 2008 (semaine 05)
 

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2008-01-31 - Colombie
LE PROCESSUS DE PAIX ENTRE L'ÉTAT ET LES FARC


L'épiscopat colombien, réuni en Assemblée plénière, a invité les colombiens à une mobilisation nationale, le 4 février prochain à midi, pour exprimer pacifiquement le refus total de la pratique de l’enlèvement et le désir de paix et de réconciliation.

" En plus du signe extérieur de la mobilisation - lit-on dans le communiqué -, nous prierons avec nos communautés en implorant du Seigneur le don inestimable de la paix”. Pour les évêques il est nécessaire de "continuer dans la recherche d’alternatives qui favorisent le rapprochement entre le Gouvernement National et les groupes armés, pour parvenir à la solution sociale du conflit social et armé, en plaçant la cause humanitaire avant tout type d’intérêts ou de calcul politique."

Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, président de la Conférence épiscopale, dans son exposé d’ouverture de l’Assemblée, a rappelé que “l’Eglise catholique, en autonomie et indépendance, a été et est disposé à faciliter et à accompagner tous les processus qui peuvent favoriser la construction d’une Colombie réconciliée”.

Les évêques ont cependant proposé une "zone de rencontre" dans le pays, "dans laquelle les délégués du Gouvernement National et les représentants des FARC-EP puissent se réunir pour définir les termes d’un accord qui mène à la libération de tous les otages et à l’arrestation des membres de cette organisation."

En tant qu’Eglise, "nous ne prétendons pas définir les termes d’une négociation - a déclaré encore Mgr Castro Quiroga -. Il s’agit de projeter de manière commune une stratégie qui se charge des besoins et des demandes que les FARC-EP ont exprimé afin de parvenir à l’échange humanitaire, en évaluant les présupposés du Gouvernement pour le réaliser".

En même temps, le président de la Conférence épiscopale adresse l’appel au Gouvernement National et aux membres de l’Armée de Libération Nationale "afin qu’en dépassant les difficultés existantes, ils procèdent à l’accord et ils s’ouvrent au processus de paix." (source : Agence Fides)

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