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FlashPress - Infocatho
du 5 au 8 février 2008 (semaine 06)
 

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2008-02-08 - Tchad
QUE L'AIDE HUMANITAIRE LEUR PARVIENNE

Durant l'audience de mercredi, Benoît XVI a appelé à la fin des affrontements au Tchad et s'est déclaré proche des populations, victimes des luttes qui ont causé tant de victimes et la fuite de milliers de réfugiés. L'exemple d'une paroisse du Cameroun.

" Je suis particulièrement proche, ces jours-ci, des chères populations du Tchad, secouées par des luttes intestines douloureuses, qui ont fait de nombreuses victimes et provoqué la fuite de milliers de civils de la capitale. Je confie également à votre prière et à votre solidarité, ces frères et soeurs qui souffrent, en demandant que de nouvelles violences leur soient épargnées et que soit assurée l'assistance humanitaire nécessaire, et j'adresse un appel pressant à déposer les armes et à emprunter le chemin du dialogue et de la réconciliation."

Les communautés chrétiennes ne restent pas inactives. Un exemple nous est donné par une paroisse catholique du Cameroun qui se trouve proche du pont que traverse les réfugiés quittant N'Djamena pour le Cameroun : "Il y a 5.000 réfugiés tchadiens dans la paroisse catholique de Kousseri", dit à l’Agence Fides Soeur Lucia, de la Congrégation des Soeurs de Saint Joseph de Cuneo. "Ces personnes manquent de nourriture et de médicaments. L’Administrateur apostolique du diocèse s’est mobilisé pour apporter des ravitaillements en nourriture."

A quoi s'ajoutent des faits dramatiques moins relatés par la presse internationale :" Kousseri, dit encore la religieuse, se trouve à la frontière avec le Tchad, très près de N’Djamena, la capitale tchadienne. Les habitants de N’Djamena ont fui en masse quand les combats entre l’armée tchadienne et les rebelles ont éclaté. Le fait que le centre de la ville se trouve à seulement 17 km de la frontière a facilité la fuite, mais la frontière est marquée par le fleuve Logone : si le pont est fermé la population doit utiliser les pirogues pour le traverser".

Et soeur Lucia raconte :"Quand le pont entre le Tchad et le Cameroun a été fermé, beaucoup de familles ont traversé le fleuve de nuit sur les pirogues. Certaines de ces embarcations se sont renversées et il y a eu des morts, dont des enfants. La nuit sans lune a certainement empiré les choses. Maintenant au contraire le pont est ouvert et l’on voit circuler beaucoup de voitures avec des plaques tchadiennes."

La Caritas locale s’est immédiatement activée pour porter secours aux réfugiés tchadiens. Un prêtre de la Caritas a été envoyé à Kousseri et un autre dans la capitale du Tchad pour coordonner les activités humanitaires. Le Saint-Père a fait parvenir un don à travers le Conseil pontifical Cor Unum. (source : Fides et Fides)


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